Parmi les conflits qui paralysent l’Archipel, celui des carrières de Rivière Sens et Deshaies. Trois mois que l’activité des sablières est au point mort. Les dernières négociations n’ont rien donné. Ce mercredi, la direction des Sablières s'est exprimée sur le conflit
Vendredi dernier, la direction de la SADG, l’Etat, le Département et la Région étaient réunis autour d’une table. Une rencontre à 8 clos qui avait pour but de trouver une solution de sortie de crise dans ce conflit entamé le 11 novembre dernier
Parmi les propositions, la société antillaise de granulat réclame le soutien de l’Etat et des collectivités pour compenser une partie des pertes subies durant le conflit. Sont évoqués : l’exonération temporaire de charges sociales évaluée à 600 mille euros et le départ négocié de 9 salariés. Dernier point : la direction refuse toujours de payer les jours de grève.
Un document de travail non signé, auquel n’a pas été associé l’UGTG
2eme conflit : celui de la Sablière de Rivière sens. Le dialogue est rompu. Aucune négociation n’a repris depuis trois semaines entre syndicats et patron. L’UGTG affirme ne pas être au courant des dernières avancées, mais indique qu’une nouvelle réunion est prévue ce mercredi soir à l’initiative de l’Etat.
En amont de cette réunion, sortant de son silence, la direction des Sablières de Guadeloupe a publié ce mercredi un communiqué dans lequel elle formalise sa position en l'état actuel des choses.
Communiqué Sablières de Guadeloupe