Les chasseurs guadeloupéens sur le sentier de la guerre...pacifique

Le moins que l'on puisse dire c'est que le délibéré du tribunal administratif du 25 septembre dernier, qui a suspendu la chasse pour ce qui concerne le gibier d’eau, le pigeon à cou rouge et les oiseaux de passage (17 espèces d'oiseaux concernées), qui ne doivent en aucun cas être tués, ne passe pas chez les chasseurs. Et cela se voit.

Ils l'ont prouvé lors de la manifestation à la salle Laura Flessel ce samedi 7 octobre 2023. D'habitude presqu'invisibles et plutôt solitaires dans l'exercice de leur passion pour la chasse, ils comptaient bien montrer qu'ils ne sont pas pour autant isolés et même, qu'ils savent parler d'une seule voix pour défendre leurs intérêts communs.

C'est d'ailleurs pour ce faire, qu'ils comptent manifester leur unanimité sur les routes de l'Archipel dans une opération môlôkoy qui devrait les conduire à rallier la commune de Gourbeyre au Chef-Lieu pour se rendre à la Préfecture et remettre au Préfet de Région leurs doléances.

Des opérations de communication seront ensuite entreprises avec l'intention pour les chasseurs de démontrer la parfaite connaissance qu'ils ont de leur territoire, de sa biodiversité et de tout ce qui contribue à la défense de la nature dont ils estiment être des garants actifs.

La manifestation de Petit Bourg ne devrait donc pas être la seule. Ceci "dans le calme et dans la dignité" comme l'a demandé Louis Morton, le président de la fédération des chasseurs,