"Quand on aime ses proches, on ne s'approche pas trop" le message de santé publique s'appliquera aussi aux défunts. Pour éviter une reprise de la circulation du virus, le maire des Abymes a décidé de fermer le cimetière les 1er et 2 novembre prochains.
A défaut d'illumination, les défunts auront au moins des tombes propres. Mais ce sera tout. Le maire des Abymes, Eric Jalton a décidé de fermer le cimetière du bourg au public. Alors que l'épidémie de COVID19 semble ralentir, la concentration d'une foule au même endroit est un risque qu'il ne souhaite pas prendre. "Le cimetière des Abymes, lors des fêtes de Toussaint, c'est 3 000 voire 5 000 personnes au même endroit. On y rencontre des gens que l'on a pas vu depuis longtemps, on rigole, c'est la convivialité, et cela va aussi avec l'oubli des gestes barrière." En clair, la mairie veut éviter la création d'un cluster géant.
Alors même que la Toussaint est un moment fort du calendrier religieux et culturel Guadeloupéen, la population des Abymes a bien accueilli la mesure. Si elle regrette de ne pas goûter à cette ambiance particulière, elle comprend aussi la nécessité de protéger les plus fragiles et d'éviter un regain de l'épidémie.
Seuls lésés, les jobeurs qui font grise mine, avec moins de clients potentiels, ils disent adieu à une partie de leurs revenus.
Pour (re)voir le reportage de Ludivine Guiolet-Oulac et de Christian Danquin :
Pas de résistance chez la population
Alors même que la Toussaint est un moment fort du calendrier religieux et culturel Guadeloupéen, la population des Abymes a bien accueilli la mesure. Si elle regrette de ne pas goûter à cette ambiance particulière, elle comprend aussi la nécessité de protéger les plus fragiles et d'éviter un regain de l'épidémie.
Seuls lésés, les jobeurs qui font grise mine, avec moins de clients potentiels, ils disent adieu à une partie de leurs revenus.
Pour (re)voir le reportage de Ludivine Guiolet-Oulac et de Christian Danquin :