Un ouf de soulagement pour les agriculteurs de nos régions. Deux après avoir envisagé de la réduire, L'Europe a choisir de maintenir en l'état l'enveloppe qu'elle leur consacre au titre du POSEI.
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En 2018, la commission européenne avait tenté de revoir à la baisse l’enveloppe POSEI…Le Programme d'Options Spécifiques à l'Eloignement et à l'Insularité est un budget communautaire européen consacré à l’amélioration de la compétitivité économique et technique des filières agricoles dans les régions ultrapériphériques.
Début octobre, une nouvelle menace de coupe pesait sur ce fond. Branle- bas- de- combat du côté des organisations agricoles ultramarines, des élus et des gouvernements français, espagnols et portugais. Les eurodéputés ont finalement voté le maintien des 25 millions d’Euros concernés…
Pour la France notamment, ce programme spécifique à l’éloignement et à l’insularité, s’élève à 280 millions d’euros, qui permettent de financer dans les territoires ultramarins de nombreux projets, agro-alimentaires par exemple, ou ruraux, avec la banane et la canne en 1ère ligne.
Une telle coupe budgétaire aurait sérieusement compromis des agricultures, déjà fragilisées. Cette mobilisation a donc été payante. Les députés européens ont voté à une très large majorité le maintien de ce fond. Mais pour combien de temps encore ?
Début octobre, une nouvelle menace de coupe pesait sur ce fond. Branle- bas- de- combat du côté des organisations agricoles ultramarines, des élus et des gouvernements français, espagnols et portugais. Les eurodéputés ont finalement voté le maintien des 25 millions d’Euros concernés…
Un soutien non négligeable
Les agriculteurs des RUP croisaient les doigts, soutenus par leurs gouvernements respectifs, leurs élus locaux et communautaires. Ce projet de la Commission Européenne prévoyait, une baisse de près de 4% du budget du POSEI, pour la prochaine période de programmation 2021-2027. Soit une réduction de l’ordre de 25 millions, sur une enveloppe totale d’un peu plus de 640 millions d’euros.Pour la France notamment, ce programme spécifique à l’éloignement et à l’insularité, s’élève à 280 millions d’euros, qui permettent de financer dans les territoires ultramarins de nombreux projets, agro-alimentaires par exemple, ou ruraux, avec la banane et la canne en 1ère ligne.
Une telle coupe budgétaire aurait sérieusement compromis des agricultures, déjà fragilisées. Cette mobilisation a donc été payante. Les députés européens ont voté à une très large majorité le maintien de ce fond. Mais pour combien de temps encore ?
Réactions :
Elie Shitalou Secrétaire Géneral de l'IGUAVIE
Secrétaire Général IGUAVIE
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