Les déserts médicaux un mal qui ronge la Guadeloupe

Ils font partie des sujets brassés par les candidats à la prochaine élection présidentielle. Tous y vont de leurs propositions qui s'apprêtent à buter sur une réalité apparemment insolvable, celle des déserts médicaux. Une plaie que les politiques sanitaires ont du mal à soigner.

"Territoire cherche médecins", c'est peut-être le texte de nombreuses petites annonces qui pourraient fleurir dans les journaux. Et pour cause, bien qu'ils fassent partie de toutes les statégies politiques des gouvernements successifs, les deserts médicaux restent une problématique bien réelle de santé publique.

Et pour cause : les jeunes médecins ne souhaitent pas s'installer en zone rurale et cela se confirme sur le terrain. La Guadeloupe compte actuellement 73 médecins généralistes pour 100 000 habitants contre 94/100000 sur le plan national. Pour le gouvernement, la cause originelle est notamment dû au niveau insuffisant du numerus clausus – c’est-à-dire le nombre d’étudiants en médecine accédant à la 2ème année – pendant les années 1990. Et pour lutter contre ces déserts médicaux les autorités n'ont de cesse de proposer des plans qui se veulent attractifs mais qui, pour l'instant, ne semblent pas convaincre
Voir ou revoir le dossier réalisé par Ludivine Guiolet-Oulac et Ludovic Gaydu

©Guadeloupe

 

Pour répondre à ces difficultés chroniques, le gouvernement indique que :

Pour remédier à cette situation, une réforme globale des soins de proximité a été prévue.

Le plan d’accès aux soins, présenté en octobre 2017 par le Premier ministre et la ministre des solidarités et de la santé, en posait les premiers jalons.

La stratégie Ma Santé 2022 vient maintenant donner un nouvel élan à cette dynamique et la doter de nouveaux outils.

Ministère de la Santé

L'action gouvernementale en cours pourrait se résumer ainsi :