Cette fois ils sont tous là pour engager des discussions avec les différentes filières regroupées au sein du collectif des socio-professionnels. Préfet, élus, chefs de service de l'Etat, des collectivités et des EPCI, tous réunis pour proposer des réponses et tenter de mettre un terme à la crise
C'est sans longs ambages que les discussions ont été lancées ce jeudi matin. La volonté de tous de parvenir à un accord ou plutôt, à des accords, se manifestait clairement par la présence de tous les interlocuteurs attendus dans cette salle du Vélodrome transformée pour l'occasion en véritable lieu du "Grenelle" socio-économique de la Guadeloupe.
Et les premiers heurts ne tardent pas. Les membres du collectif, tous secteurs confondus, continuent d'exiger l'exonération des charges sociales et la suspension des ATD qui leur sont infligés. Mais là, la réponse est toujours la même : un rééchelonnement est toujours négociable mais l'annulation pure et simple ne relève pas des négociateurs présents au Vélodrome.
D'ores et déjà, le ministre des Outremers Sébastien Lecornu souhaite la levée des barrages et la poursuite malgré tout des discussions
#Guadeloupe Je demande la levée immédiate des blocages routiers, qui impactent avant tout la vie des habitants. Aucune revendication ne saurait justifier les atteintes à l’ordre public.
— Sébastien Lecornu (@SebLecornu) February 25, 2021
J’ai donné mandat au @Prefet971 et au DFiP de Guadeloupe de poursuivre les discussions. pic.twitter.com/87CewIHrJh
Communiqué du ministre des outremers
Et pendant ce temps là, la Guadeloupe vivait tant bien que mal son deuxième jour de blocage, avec plus ou moins d'intensité selon les endroits et les intérêts pour le mouvement.
Pour autant, tous veulent croire que cette date sera celle des accords du vélodrome que tous appellent de leurs voeux, même si les raisons de chacun ne sont pas toujours les mêmes.