Les responsables du collège René Descartes avaient immédiatement entamé une procédure de référé pour faire surseoir l'exécution de l'arrêté préfectoral. Ils ont eu gain de cause le 22 août dernier avec la suspension de l'exécution prononcée par le tribunal administratif de Saint-Martin.
Dès la signature de son arrêté, le préfet de Saint Barthélemy et de Saint Martin avait tout mis en œuvre par le biais des services de l’Éducation nationale pour organiser l’accueil de l’ensemble des élèves pour la rentrée de septembre 2023. Avec la décision du tribunal administratif, le représentant de l'Etat, prenant acte de cette décision de justice, a décidé de retirer l’arrêté attaqué.
Pour autant, une nouvelle procédure devrait être menée dans les jours à venir
"afin de s’assurer de la conformité du Collège Descartes aux règles prescrites par le Code de l’éducation.
Préfecture de Saint Barthélemy et de Saint Martin
Un ensemble scolaire qui veut permettre aux élèves de découvrir et d’exploiter leurs talents
Avec l'école primaire Alphonse de Lamartine, le collège René Descartes fait partie d'un ensemble scolaire privé à Saint Martin.
Son objectif est d'ailleurs ainsi annoncé : " nous offrons aux enfants du primaire et aux collégiens de multiples ressources, humaines, pédagogiques, matérielles, destinées à leur permettre de découvrir et d’exploiter leurs talents, et nous nous efforçons d’apporter à chacun le soutien dont il a besoin : soutien scolaire, avec des mesures diverses qui viennent s’ajouter à celles prévues par l’Education Nationale, mais aussi soutien moral grâce à l’attention particulière qu’apportent les enseignants aux jeunes, de plus en plus nombreux, qui sont égratignés ou même blessés par ce qu’ils vivent à l’extérieur de l’école."
Dans le primaire comme dans le secondaire, les élèves bénéficient d'heures d'étude encadrée par une enseignante et les élèves qui rencontrent des difficultés peuvent bénéficier en plus de 2 heures supplémentaires consacrées à l'aide personnalisée.
Pour autant, c'est précisément parce que trois des enseignants de l'établissement n'avaient aucune habilitation pour enseigner que l'éducation nationale a signalé l'établissement à la Préfecture.
Désormais conforté par la décision du tribunal administratif, l'établissement se sait sous surveillance. Dès la prochaine rentrée, il lui appartiendra de résoudre toutes les problématiques constatées par les missions d'inspections de l'Education Nationale notamment pour les manquements à la réglementation soulignées lors de ces inspections.