Les élus de Guadeloupe, Saint Barthélemy et Saint Martin ne se pressent pas pour parrainer les candidats à la présidentielle

Le Conseil Constitutionnel a validé hier les dernières arrivées. Les élus ne sont pas légions encore à accorder leur soutien à des candidatures. Deux semaines avant la fin des parrainages, on connait la dernière validation du conseil Constitutionnel en Guadeloupe, Saint-Martin, Saint-Barthélemy.

A deux semaines jours pour jour de la fin des parrainages en Guadeloupe seuls 7 élus ont sauté le pas. La candidate socialiste, Anne Hidalgo, dispose de 5 signatures. André Athalla, le maire de Basse-Terre a été le premier à la soutenir, suivi de son 1er adjoint en qualité de conseiller régional Bernard Guillaume, les parlementaire socialistes sont aussi tous présents, la députée Hélène Christophe Vainqueur, et les sénateurs, Victorin Lurel et Victoire Jasmin.

Emmanuel Macron, le président de la République, pas encore candidat, dispose déjà de tous les parrainages et il peut désormais compter sur celui d’Ary Chalus. Le président de région a pourtant déclaré publiquement s’éloigner d’En Marche. Le conseiller départemental de Saint-François, Jean-Luc Périan, soutien Nathalie Arthaud de Lutte Ouvrière, qui elle aussi a tous ses parrainages. A Saint-Martin, Daniel Gibbs, le président de la Collectivité reste dans sa famille politique et sa candidate c’est Valérie Pécresse, même tendance pour Hary Gros-Desormaeaux, conseiller territorial.

Ce n’est pas le cas en revanche à Saint-Barthélemy. Bruno Magras, l’actuel président de la collectivité, qui ne se rempile pas, longtemps proche des LR signe désormais pour Eric Zemour, le candidat de Reconquête, tout comme le conseiller territorial Patrick Bordjel.