Les élus et le Collectif s'entendent sur un accord de méthode

La rencontre entre élus et le collectif des organisations en lutte face à la crise sanitaire économique et sociale en Guadeloupe a duré 15 heures et s’est soldée par la signature d’un accord de méthode vers 1 heure du matin. Il permettra ainsi de lancer dès mardi les premières négociations.

La soirée aura été longue en rebondissements mais aussi en déclarations d'étapes prouvant l'âpreté des discussions qui, malgré tout, n'ont jamais été interrompues. 
Une preuve de la détermination des uns et des autres de chaque côté de la table à la Cité des Métiers au Raizet, d'aboutir à cet accord de méthode. 

Et peu après 1h du matin, l'annonce est faite d'une signature commune de l'accord de méthode élaboré au cours de ces discussions. 

Accord de méthode

Les négociations débuteront donc mardi 14 décembre 2021 autour d’ateliers thématiques pour des conclusions à la fin de l’année 2021.
Les parties ont convenu d’organiser les négociations en deux phases.

La phase 1 permettra d’aborder les revendications urgentes et la phase 2 portera sur le traitement des autres points de la plateforme avec toujours en préalable la présence de l’Etat. Les signataires ont retenu une quinzaine de thématiques dont notamment la santé, la jeunesse, la famille, la vie chère…

Maité MToumo, secretaire générale de l’UGTG

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Le chemin pour aboutir à cet accord n'aura donc pas été évident. Mais pour les élus, il était important d'aller jusqu'au bout. Il démontre en tout cas que les Guadeloupéens peuvent s'entendre pour le bien de la Guadeloupe. Reste maintenant à convaincre l'Etat de prendre sa place et d'assumer ses responsabilités dans les négociations qui vont pouvoir commencer. Des rebondissements… et au terme d’une longue journée d’échanges, une signature.

Olivier Serva, député de la Guadeloupe et porte-parole des élus

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Pour l'heure, le gouvernement reste sur la position affirmée par le ministre des Outre-mer ; Sébastien Lecornu avait à l'avance précisé qu'aucune délégation ministérielle ne sera envoyée en Guadeloupe. La parole de l'Etat sera portée par ses représentants sur place. En premier lieu, le Préfet de Région qui a déjà mission pour discuter sur le plan jeune souhaité par le gouvernement pour la Guadeloupe.

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