Des embouteillages monstres, des files d’attente interminables pour quitter le site, certains rassemblements peuvent rapidement virer au cauchemar lorsqu’une attention particulière n’est pas portée à la question de la sécurisation du site et des spectateurs.
Dans un document de 86 pages, le ministère de l’intérieur rappelle les bonnes pratiques en cas d’organisation de manifestations d’ampleur. Il existe des obligations qui engagent à la fois, les organisateurs, le maire de la commune, également le Préfet de région qui autorise la tenue d’une manifestation en fonction du nombre de visiteurs attendus.
Des conventions doivent être passées avec les services de sécurité tels que le SDIS ou encore la DDSP ou la gendarmerie. Et puis il y a les associations agrées de sécurité civile. En Guadeloupe elles sont 6.
Plusieurs postes sont importants lors de l’organisation d’une manifestation.
Le parking, il doit faire l’objet d’une signalétique, doit être organisé et suffisamment important pour recevoir le lot de voitures attendues. Des voies, doivent être laissées libres pour l’éventuel passage de véhicules d’urgences.
Autre point important, les files d’attentes. Elles doivent être réduites au maximum et pour cela, les organisateurs doivent prévoir de nombreux accès.
Il en va de même pour les sorties. Elles doivent être signalées et rapides d’accès en cas de problème.
Pour que la fête soit belle, la sécurité des spectateurs ne peut pas être aléatoire.
Le personnel doit être formé et capable de venir en aide aux visiteurs en cas d’incident. Aussi l’organisation de spectacles ou de manifestations ne s’improvise pas. Les services de l’Etat le rappellent, ce sont des responsabilités qui sont engagées, en cas de problème.
Au public désormais, d’exiger une sécurité maximale, à la hauteur peut être du prix de certains billets d’entrée.