Dans les allées du cimetière de Baie-Mahault, comme dans celles des autres cimetières de l'Archipel, la tradition et la volonté des uns et des autres ont eu raison des craintes sanitaires, en tout cas pour un bon nombre de ceux qui s'y sont rendus.
Une présence matérialisée par des bougies que l'on allume sur les tombes comme pour dire à la mort qu'elle n'a pas eu le dernier mot, que les souvenirs et les sentiments l'ont emporté sur elle. Et pour beaucoup, être présents dans ces cimetières signifiaient bien plus qu'un acte symbolique.
Bien sûr, aller au cimetière aujourd'hui, c'est aussi faire avec la pandémie. Cette année, les choses sont plus simples. Très restrictives l'année dernière, les communes ont été plus compréhensives en ce mois de novembre 2021. Des plages horaires plus larges et des ouvertures mieux aménagées. Et puis, de fait, chacun veille à être responsable de lui-même et des autres.
Et le souvenir des nombreux décès de la Covid 21 donnera lieu à une commémoration particulière dans toutes les églises de Guadeloupe et de Martinique le 5 novembre, une volonté de l'Archevêque de Martinique, Administrateur Apostolique du diocèse de Guadeloupe.
Mgr. David Macaire
En attendant, ce mardi 2 novembre verra encore des vivants rendre présents l'espace d'une journée, ceux dont, aujourd'hui encore, l'absence ne peut être comblée.