Les frais bancaires augmentent en 2021, particulièrement dans deux banques de Guadeloupe

Nouvelle année rime avec changements. C'est notamment le cas des tarifs bancaires, qui auraient augmenté, en ce début d'année 2021, selon moneyvox.fr. Le site a réalisé des estimations et prévisions, auprès de plusieurs établissements. Deux banques guadeloupéennes se distinguent...

Les tarifs bancaires devraient augmenter, en cette année 2021.
C'est le verdict délivré par le site internet moneyvox.fr, après avoir réalisé des estimations et prévisions, auprès de plusieurs banques françaises.
Et il apparaît que, parmi les hausses de tarifs à prévoir, deux banques guadeloupéennes se distinguent : le Crédit Agricole et la Bred Banque Populaire. Toutes deux font partie du top 20 des hausses les plus importantes. Leurs tarifs devraient faire un bon, compris entre 5% et 14%, en 2021.

Des disparités, au national

Deux cas de figurent se côtoient, en ce début d'année 2021 : d'un côté les banques qui ont décidé de geler la hausse de leurs tarifs ou encore de reporter leur révision, en raison de la crise sanitaire et économique et, de l'autre, celles qui l’annoncent d'ores et déjà.
Pour autant, dans la globalité, les tarifs bancaires seront revus à la hausse.
C’est ce que démontre l’étude réalisée par le site MoneyVox. Une investigation qui porte sur les tarifs de près de 126 banques qui, pour plus de la moitié, envisagent une augmentation.

Cette augmentation ne concerne pas tous les clients et, en établissant plusieurs catégories d’usagers, le site internet révèle que nous ne serons pas tous logés à la même enseigne.

Deux banques se distinguent en Guadeloupe

Concernant notre département, deux banques figurent dans le classement des 20 banques dont les hausses tarifaires, en 2021, seront les plus importantes.

Le Crédit Agricole Guadeloupe prévoit une hausse de 14% de ces tarifs, par rapport à l’année dernière.
La Bred Banque Populaire de Guadeloupe table, quant à elle, sur une augmentation de 5%.

Des évolutions tarifaires qui s’expliquent par le choix de plusieurs banques de taxer certaines opérations, services et produits, plus que d’autres.
Par exemple, concernant le Crédit Agricole, les retraits d’espèces dans des distributeurs d’enseignes concurrentes seront, désormais, davantage taxés. Par les majorations annoncées, les banques concernées tentent donc de privilégier le paiement par carte et la réduction des échanges en espèce.

A noter aussi que les frais de tenue de compte augmenteront de quelques euros. L’option de l’envoi du chéquier à domicile également.
Une façon, pour les banques, d’inciter les clients à souscrire à des produits plus élaborés et comprenant de multiples services, en fonction des besoins de chacun.