Il ne quittait jamais son habit de gendarme, son sifflet et son précieux carnet. Et c'est avec passion et fermeté qu'il a régulé, durant de longues années, la circulation dans les rues de la commune de Moule.
Une dégaine et une façon de faire qui ne laissaient personne indifférent. Son déhanché, sa phrase "La loi, c'est la loi", beaucoup en parlent encore. A tel point, qu'il était devenu un personne très connu, et respecté en Grande-Terre.
"Papa la loi", comme un père d'adoption pour les gendarmes
Accepté de tous, y compris des gendarmes qui étaient régulièrement en contact avec lui. Il essayait d'ailleurs, à la fin de son service, de transmettre à ses "collègues", les plaques d'immatriculation des véhicules ayant commis des infractions.
Pendant près de 40 ans, il a fait de sa fascination pour le corps de gendarmerie, son sacerdoce. Toujours fidèle au rendez-vous.
Un personnage haut en couleurs unanimement salué, à sa disparition, en avril 2019. De nombreux messages avaient fleuri sur les réseaux sociaux lui rendant hommage.
Et le jour de ses funérailles, il avait reçu le respect de ses "pairs" et de Mouliens venus le saluer une dernière fois.
Des obsèques en présence de sa famille, ses amis, du maire, Gabrielle Louis Carabin, de la députée de l'époque, Justine Bénin et du chef d’escadron, commandant de la compagnie du Moule.
Et justement, en ce jour de Fête des pères, les gendarmes de Guadeloupe ont eu une pensée pour "Papa la loi", "gendarme dans l'âme".