Les Guadeloupéens prêts à faire face à la saison cyclonique

La tempête tropicale Elsa s'évacue progressivement en Mer des Caraïbes. Si la Guadeloupe a moins souffert que ses voisines, elle ne garde pas moins par endroit des stigmates du passage de ce qui était encore un ouragan. Une occurrence pour rappeler aux uns et aux autres les précautions d'usage.

Le paysage à perte de vue depuis le rocher de La Toubana à Sainte Anne. Une mer calme et bleue vient se glisser délicatement contre la digue de la plage de l'hôtel. Une digue construite pour freiner tout déferlement des vagues particulièrement les jours de houle. 
Mais une mer qui contraste avec celle qui, ce vendredi, sous l'effet de l'ouragan de classe 1 Elsa, laissait ses vagues se jeter rageusement au même endroit, emportant tout sur leur passage.

VIOLENCE DES FLOTS PENDANT ELSA ©VIAL COLLET

Ce samedi matin, la surprise dépassée, le bilan est à peine fait qu'il faut déjà songer à tout remettre en état. La saison touristique devra composer avec la saison cyclonique pour contrefaire les affres des restrictions sanitaires du premier semestre.

Chloé Arnoux, directrice de la Toubana

Un bon sens commun à tous les Guadeloupéens en pareille saison. A quelques kilomètres de l'hôtel, dans cette commune de Sainte Anne, Pauline et Valérie se disent prêtes à toutes éventualités. Pauline a l'habitude, dès le début de la saison cyclonique, de veiller à tout organiser y compris à ne pas faire de dépenses inutiles de tout ce qui pourrait se gâter en cas de coupure délectricite. Pour sa part, Valérie est venue rendre visite à l'une de ses tantes en situation de handicap. Là aussi la famille s'organise. Pour les deux femmes, ce ne sont que des gestes logiques et presque naturels.

Pauline et Valérie
 

Et pour ceux qui l'auraient oublier, le bref passage d'Elsa est venu rappeler que la saison cyclonique est vraiment commencée.