Les industriels guadeloupéens victimes des pénuries du marché international

©Guadeloupe
Depuis plusieurs mois, le prix des matières premières ne cesse de flamber sur les marchés. De 400 euros avant la guerre en Ukraine l’orge est passée aujourd’hui à 700 euros la tonne. Ce qui pénalise le secteur de la brasserie. Egalement au cœur de l’actualité, les ruptures de stock, les retards de livraison ou la flambée des coûts de transport et les autres problèmes provoqués par les difficultés à trouver des conteneurs pour importer des produits.

Pour l'IEDOM, la crise des matières premières ne devait pas durer. Deux ans tout au plus avant que les prix ne se régulent et ne reviennent à des normes plus admissibles. 

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Une perspective qui, pour l'heure, ne rassure pas les industriels de la Guadeloupe. La pénurie, c'est au quotidien qu'ils y sont confrontés et de fait, ils achètent plus chers et revendent plus cher ce qui ne leur assure pas forcément une clientèle régulière, celle-ci étant elle-même victime de ces fortes augmentations.

Sur le terrain, chacun fait contre mauvaise fortune bon cœur, en essayant de croire en ces jours meilleurs que l'IEDOM leur promet.