Organiser des "Journées japonaises" en Guadeloupe, c'est tirer partie de l'expérience largement éprouver du Japon, notamment avec le séisme meurtrier du 1er septembre 1923. En l'occurrence, il s'agit d'instaurer dans tout l'Archipel une attention particulière sur les risques telluriques, et ceci, aussi bien au niveau des organismes publics et privés, du milieu scolaire, qu'à celui du grand public.
C'est qu'en Guadeloupe il faut naturellement compter avec la Soufrière et les tremblements de terre. Un volcan de type explosif très dangereux. En cas d'éruption, Les scientifiques auraient environ trois mois pour avertir la population et les pouvoirs publics.
Et en cas d'alerte, la Préfecture actionne place l'Archipel en état d'alerte : les communes sous le volcan ont alors à s'activer. Pour se faire, chacune a été jumelée à une commune de Grande Terre pour assurer la continuité des services. On appelle cela le Binômage.
Cette année, l'exercice portait sur 4 communes : Saint-Claude, Vieux-Fort, Baie-Mahault et Saint-François. Chacune a eu à activer son PCC, le Poste de Commandement Communal, mais aussi, diffuser des alertes à la population et même jouer en partie une évacuation sur le terrain.
Et selon le binômage, Saint-Claude est jumellée à Baie-Mahaut qui ne sera pas touchée par une éruption volcanique.
Cedric Vitalis est le maire adjoint de Saint-Claude chargé de la Sécurité.
Pour clôturer l’édition 2023 des Journées japonaises, une conférence sur le risque sismique est organisée au MACTe à Pointe-à-Pitre à 16h45. L'occasion, entre autre chose, de combattre "Les sept idées reçues sur le risque sismique".
Parallèllement, des associations et organismes membres du « réseau citoyen de la prévention des risques » animeront des stands.