Vaccinés ou pas, ici on n’est ni pire ni meilleur. Tout le monde peut entrer dans l’église sans pass sanitaire, mais la foi, ni même la dévotion n’interdisent le bon sens. Conscients de la gravité de la situation, on se protège, mais on sent bien planer, entre les prières et les chants liturgiques, l’ombre du coronavirus. La plupart de ces fidèles ont perdu, un fils, un frère ou un proche.
« Voyez par vous-même, la plupart des bancs sont signalés, deux places par banc et un banc sur deux. Il est nécessaire, obligatoire, de pouvoir mettre du gel sur les mains en arrivant et au niveau des entrées il y a des dispositifs réservés à cet effet, afin d’être protégés et protéger les autres, ce n’est pas simplement un geste sanitaire, mais un geste d’amour. »
Autre lieu autre confession, mais un même Dieu et les mêmes précautions pour éviter la propagation du virus. À l’église évangélique de Chauvel, aux Abymes, toujours la même ferveur, mais dans le respect des normes sanitaires.
« Nous avons mis en place tout ce que le préfet a demandé. Nous avons mis des liquides pour se laver les mains avant d’entrer, distanciation des personnes, demi-jauge dans chaque assemblée. Sauf les familles qui sont rassemblées. »
Chez les Témoins de Jéhovah en revanche, dès le 1er confinement en mars 2020, on a pris le parti de privilégier les échanges par visio-conférence, pour l’ensemble des assemblées et réunions de la communauté.
Pour (re)voir le reportage de Jacky Massicot et Daniel Quérin