RéCORéA, pour Résilience des récifs coralliens et des écosytèmes…Une démarche des plus cruciales, car s’ils occupent une très infime partie du plancher océanique, ils abritent tout de même un quart des espèces marines…
Ils constituent aussi une barrière naturelle, et servent au stockage du carbone. Les scientifiques estiment, qu’entre 2009 et 2018, 14% des coraux dans le monde ont disparu.
En France, 10% d’entre eux sont situés dans les territoires ultramarins. La Polynésie reste la région la plus touchée par cette mortalité, due principalement au réchauffement climatique. Mais les Antilles ne sont pas épargnées, même si les coraux y sont jugés plus résistants…
Ainsi ce projet a-t-il pour objectif de réduire dans les Outremer, l’impact, direct ou indirect, des activités humaines sur ces organismes. Comment ? En favorisant la réalisation d’initiatives locales, comme l’élaboration de stratégies, pour limiter certaines productions anthropiques, ou pour permettre la récupération d’écosystèmes marins.
Les mangroves et les herbiers sont également visés par cet appel à projet. L’enveloppe s’élève à 1 million et demi d’euros.
Voir aussi : 10 gestes pour sauver les récifs coralliens (L'Institut Océanographique de Monaco)
Il faut savoir :
pour les organisations et mouvements luttant pour la protection des milieux naturels marins, et de fait tenter de sauver les récifs coralliens, il faut agir urgemment et simultanément contre les menaces globales et locales, réduire les pollutions, protéger les zones qui sont encore en bon état, restaurer les zones dégradées, développer une économie bleue autour de certains récifs, qui les protège et les valorise, et surtout, lutter contre le changement climatique. C’est la première urgence pour ralentir le réchauffement de l’océan et limiter les épisodes de blanchissement des coraux.