Pas de répit pour les "petites mains" qui bichonnent les machines. Mais que serait le Tour sans les mécaniciens ? Toutes les équipes s'accordent sur ce point.
Exemple avec les équipes invitées... Il est près de 21 heures et la journée n'est pas terminée pour ces hommes de l'ombre.
A la fin de chaque étape, il faut régler, contrôler, réparer les vélos. Rien ne doit être laissé au hasard.
Quand on récupère les vélos, on commence par tout nettoyer, tout remettre en état. Pour que ce soit propre, pour pouvoir travailler dessus. On débriefe aussi avec les coureurs, ce qui a été, ce qui n'a pas été. Au départ de la course, ils vont monter sur leur vélo pour aller à la signature, essayer le vélo avant. Ils nous font confiance. Mais il faut que la machine fonctionne à chaque fois qu'ils en ont besoin, pour toute l'étape.
Luc Leguff, mécanicien du Laval cycling 53
Le matin, très tôt, ils sont déjà au travail, dans une salle de l'hôtel où sont hébergées les équipes invitées. L'heure est alors aux derniers réglages, outils à portée de main, pour parfaire le développement choisi pour l'étape du jour.
C'est le même scénario qui se répète jour après jour, sur toutes les courses.
Toujours avec le même engouement, en dépit de la charge de travail et de la pression, car, c'est avant tout la passion du vélo qui les anime.