Les patrons de l’hôtellerie guadeloupéenne retrouvent le sourire avec un début d'année encourageant

Hôtel au Gosier
Après un ralentissement des réservations en fin d’année 2024, les chiffres repartent à la hausse. Les prévisions pour les trois prochains mois sont optimistes. Les taux de remplissage avoisinent les 80%-90% d’occupation.

Après un coup de mou en fin d’année dernière, les réservations repartent à la hausse. Pour les trois prochains mois, les taux de remplissage des hôtels avoisinent les 80 à 90 %, ce qui laisse présager une haute saison encourageante. 

Après la morosité du mois de décembre qui avait inquiété les hôteliers, les prochains semblent beaucoup plus favorables à la destination Guadeloupe. La haute saison s'annonce au moins au niveau de celle de l'an passé, mais pas à celle de 2023 qui fut exceptionnelle. Les taux restent toutefois acceptables.

Les hôtels de Guadeloupe tournent autour de 80 à 95% d'occupation. C'est déjà une très bonne chose. Il y a ceux qui vont faire du 100% ponctuellement sur plusieurs dates mais pour faire 100% sur un mois, cela va être compliqué.

Yves Jacquet, président de la commission hébergement de l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie

Des taux de remplissage qui ne sont pas forcément liés à la baisse des tarifs observés sur la destination en début d'année, même si les promotions sur cette période d'hiver incitent la clientèle à partir pour les destinations "soleil'.

La clientèle touristique que l'on a, achète, ses vacances bien souvent. Donc quand ils ont acheté leurs billets d'avion, ce sont les prix qu'ils avaient, donc la baisse des prix va se jouer vers avril, mai, etc.

Yves Jacquet

Pour autant, le marché reste concurrentiel et fluctuant.

Notre plus gros concurrent reste Saint-Domingue qui défie toute la concurrence et puis, les bateaux de croisière, que l'on veuille ou non, sont des concurrents directs sur le remplissage pour la clientèle locale. 

Yves Jacquet

Si l'embellie se confirme pour les complexes hôteliers, ce n'est pas le cas pour le tourisme de proximité qui observe, lui, des changements sur le comportement de sa clientèle : les réservations sont plus instantanées, ce qui donne peu de visibilité sur les taux d'occupation prévus pour la future haute saison.