Les personnels du Centre Pénitentiaire de Fond Sarail dénoncent à nouveau les dysfonctionnements sécuritaires au sein de l'établissement

Jean-Jacques Racamy égrène une nouvelle fois la liste des atteintes à la sécurité qui ont cours à Fond Sarail
Ce n'est pas la première fois qu'il se fait entendre sur toutes les atteintes à la sécurité auxquelles les personnels sont confrontés. Mais les choses perdurent et s'amplifient. Alors, en prenant la presse à témoin, le syndicat UFAP-UNSA, compte aller plus loin dans les avertissements répétés et les mises en garde sur la situation

Un tel signalement, il l'avait fait au début du mois de février. Sous ce même fromager, et comme d'autres avant lui, Jean-Jacques Racamy, secrétaire général de l’UR UFAP-UNSA Justice de la Guadeloupe évoquait tout ce à quoi ils sont confrontés dans l'exercice de leur fonction, sans que pour autant il y soit mis fin.
Aujourd'hui encore, la liste des produits illicites qui atterrissent dans l'enceinte de la prison est non exhaustive. Pire, elle s'allonge et les risques pour la sécurité en font autant : t
éléphone, drogue, armes blanches, alcool sont continuellement catapultés sans problème par-dessus les grillages du Centre Pénitentiaire de Baie-Mahault.

Ces derniers jours, un nouveau palier a été franchi : 26 lames de scie ont été trouvées non loin du quartier d’isolement. Et désormais, il faut aussi faire avec des drones qui survolent l'enceinte de l'établissement en toute impunité.

©Guadeloupe

Au nombre de ses revendications, l’UR UFAP-UNSA réclame aussi une plus forte présence des forces de l’ordre autour de la prison.