Les rivières sont les écosystèmes d’eau douce les plus dégradés au monde et la Guadeloupe ne fait pas exception.
Les cours d’eau de l'Archipel sont régulièrement souillés par les déchets industriels agricoles et domestiques.
Autres menaces :
- la déforestation
- les aménagements hydrauliques
- l’urbanisation, la surexploitation des ressources de l’eau et le changement climatique
Les conséquences sont aussi nombreuses :
- perte de la biodiversité et de la qualité de l’eau
- appauvrissement des sols
- inondation et développement des espèces invasives
La préservation des rivières est donc une priorité environnementale majeure.
Avec sa cinquantaine de rivières, la Guadeloupe fait partie des 25 zones présentant l’un des taux de diversité biologique les plus importants au monde.
La valeur des écosystèmes d’eau douce est donc inestimable. Ils jouent non seulement un rôle essentiel de régulation des crues, ou encore de filtres naturel mais également dans l’équilibre de notre biodiversité et pour nos besoins humains qu'ils soient sanitaires ou agricoles.
A l’heure ou la Guadeloupe connaît une défaillance de l’assainissement causant des problèmes de santé publique et mettant en danger la population, que l’eau est impropre à la consommation ou que les plages sont interdites à la baignade, l'Office de l'eau rappelle en cette journée mondiale des rivières son rôle et ses missions.
Un appel à projet sur l’amélioration des ouvrages de traitement des eaux usées domestiques et de leurs réseaux de collecte devrait être lancé. L'objectif étant d’améliorer de manière durable la qualité de l'eau traitée et rejetée dans le milieu naturel et d’assurer sa conformité réglementaire.