C'est au siège de la CGTG qu'ils avaient donné rendez-vous à la presse. Le syndicat en effet soutient leur démarche. Et pour cause. Les récents changements intervenus à la tête de l'hôtel Salako, avaient suscité beaucoup de réserve de la part des salariés et des organisations syndicales.
L'instauration du pass-sanitaire comme sésam pour accéder à leur lieu de travail a eu l'effet de la goutte d'eau qui a fait déborder le vase. Les salariés ne comprennent pas la raison pour laquelle on leur fait cette injonction alors même qu'on n'imposera pas aux clients de ces hôtels des tests sanitaires pour venir à l'hôtel.
Nadine Magloire, secrétaire du CSE de l'Hôtel Salako
Mais ce mouvement d'humeur des salariés ne devrait pas en rester au seul Hôtel Salako. C'est en intersyndicale qu'ils ont choisi de s'exprimer devant la presse et, d'ores et déjà, un comité de lutte des travailleurs de l'hôtellerie s'est constitué. Il compte bien l'étendre à tous les autres établissements où le pass-sanitaire sera exigé contre la volonté des salariés. Et le comité n'exclut pas d'en arriver à un mouvement de grève dans le secteur.
Probablement un secteur de plus pour renforcer la contestation qui persiste en Guadeloupe contre le pass-sanitaire.