Les suites administratives et judiciaires après le sauvetage des migrants

Après avoir été secourus et acheminés à Pointe-à-Pitre, ils ont été pris en charge par les autorités et la Croix Rouge. Si deux d’entre eux impliqués dans le montage de l’opération, ont été placés en garde à vue, les autorités examinent la situation des autres pour décider de leur sort

Situations compliquées à gérer en cette période de pandémie. Selon la sous-préfecture de Pointe-à-Pitre, une étude au cas par cas va être lancée pour tenter dans un premier temps de déterminer les profils de chaque personne. Je vous rappelle que les secours ont pris en charge, 56 personnes de nationalité haïtienne dont un enfant en bas âge. Il y a trois Indiens, deux Colombiens, une personne dont la nationalité n’a pas encore pu être déterminée faute de pièces d’identité et deux Dominiquais. 

 

Bruno André Sous-Préfet de Pointe-à-Pître

 

En l'occurence, les deux Dominiquais sont soupçonnés d’être les passeurs présumés. Ils étaient chargés, d’emmener ces migrants à Saint-Martin. Ils ont été placés en garde à vue. Le navire serait parti de Roseau.Les autres sont en CRA, en centre de rétention administrative. La procédure d’examen des situations est lancée. Le profil de chacun sera déterminé. Le parcours sera sans doute long entre les diverses demandes de titres de séjours, ou de reconduites à la frontières.

Commissaire Anne De Brémont directrice de la Police aux Frontières

 

Pour les deux passeurs présumés, c’est donc une autre procédure qui se prépare. Elle est judiciaire. Un juge d’instruction sera sans doute nommé après leur garde à vue.

Les rescapés de ce naufrage sont en ce moment dans un hôtel de la Pointe de la Verdure, au Gosier.

HOTEL DE LA POINTE DE LA VERDURE