Des rues presque désertes, des magasins fermés, des rideaux baissés presque partout, bien qu'on soit en pleine semaine, la centre-ville pointois avait des allures de dimanche. Pas de bon gré d'ailleurs. Dans un bon nombre de voiture ou devant les quelques magasins et restaurants qui ont pu ouvrir leurs portes ce matin, des commerçants attendent de pouvoir exercer leurs activités. La situation les handicapent mais tous veulent faire contre mauvaise fortune bon coeur
Et ils ont beau ne pas être nombreux sur leur piquet de grève à Petit Pérou aux Abymes, ils ont les moyens de se faire entendre. Les conséquences sur les usagers et le manque à gagner pour les commerçants de la ville, sont autant de facteurs qui peuvent y contribuer. En tout cas, c'est le pari qu'ils font.
Joël Edom, délégué syndical
Et parce qu'ils ne comptent pas se fondre dans la mutualisation des tâches décidée par leur direction, ils comptent bien persister dans leurs revendications en dépit des dégâts collatéraux de leur mouvement