Parce qu'ils sont souvent peu informés, beaucoup de ceux qui sont atteints de troubles du sommeil les considèrent comme une fatalité, une situation à laquelle il faut s'habituer. Plus de la moitié des personnes concernées n'ont jamais parlé de ce problème à un professionnel de santé.
Or, bien dormir est essentiel pour être en bonne santé. Pourtant, de nombreux Guadeloupéens souffrent de troubles du sommeil. Des troubles qui sont au cœur des Premières journées internationales du sommeil, au Gosier, en présence de spécialistes locaux, d'Amérique du Nord et d'Europe. Jusqu'à ce samedi, ils abordent ces pathologies qui affectent le quotidien de ceux qui souffrent de troubles du sommeil.
Et les solutions existent. Pour le Dr Phyllis Zee neurologue et spécialiste de la médecine du sommeil, il ne faut pas hésiter à consulter pour bénéficier d'un traitement réel.
En Guadeloupe, un patient sur deux souffre de troubles du sommeil. Particulièrement les enfants et les adolescents.
C'est la raison pour laquelle l'Institut National du Sommeil et de la Vigilence veut inciter les uns et les autres à oser franchir le pas pour retrouver le sommeil.
La semaine prochaine, à l'occasion de la journée nationale du sommeil, à l'instar du colloque interrégional qui se tient en Guadeloupe, des centres du sommeil répartis sur la France entière sont appelés à accueillir, informer et sensibiliser le public sur les troubles du sommeil. Avec un thème porteur : "Manger, Bouger, Dormir"
Il s'agit en effet de mettre à profit l'année des Jeux Olympiques pour mettre l’accent sur l’importance de l’activité physique pour retrouver le sommeil.