Né à la faveur des récentes échéances électorales, l'ANG, Alliance National Guadeloupe, s'est toujours définie comme étant une autre voix et même, une autre voie pour la conduite des destinées de la Guadeloupe.
Une voix qui n'hésite pas à exprimer sa différence et dont l'écoute s'élargit progressivement. Après avoir frôlé les 10% lors des élections régionales, alors même qu'il s'agissait pour elle d'une première participation à un scrutin, le mouvement de Ronald Selbonne s'est investi sur le terrain, notamment aux côtés des artistes présents sur le site du Centre des Arts, mais aussi, dans l'explication pédagogique qui lui semble nécessaire de mener pour changer la manière de faire de la politique en Guadeloupe.
Des prises de position face à la crise sanitaire
De fait, c'est au quotidien que le mouvement entretient ses conversations avec ses militants et sympathisants sur tous les domaines qui touchent la société guadeloupéenne.
C'est ainsi que, sur la crise sociale du moment, l'ANG a fait valoir ses vues et ses orientations, réagissant systématiquement sur tous les sujets du moment. Ainsi, après le rétablissement du Test PCR pour l'arrivée en Guadeloupe, l'ANG a fait savoir que :
"Depuis bientôt 11 mois, l'ANG propose un protocole qui en encadrant les flux d'arrivées, en intégrant les professionnels du tourisme, éviterait des fermetures brusques mettant à mal notre économie.
Notre protocole reste d'actualité, et son application s'avère de plus en plus nécessaire.
Seule une partie de la classe politique a compris la nécessité d'une action locale concertée, de stratégies à déployer depuis la Guadeloupe."
Ensuite, l'expression des jeunes du mouvement au moment-même où la jeunesse guadeloupéenne était pointé du doigt et que chacun tenait à exprimer ses préoccupations pour cette génération. Une "Jénès ANG" qui estime venu le moment
"d'entamer un vrai dialogue constructif qui permettra d'entamer une vraie mutation de la société guadeloupéenne"
Pour voir le communiqué de "Jénès ANG" :
Une stratégie déterminée en faveur de l'autonomie de la Guadeloupe
Et à quelques heures de l'arrivée du ministre des Outremers, le leader du l'ANG a formulé ce dimanche les attentes de son mouvement. Il s'agit avant tout de ne pas accepter le rythme du gouvernement, que ce soit pour le réglement de la crise ou même pour la question d'une autonomie. Parce que, bien qu'elle se soit toujours dite favorable à une telle orientation, l'ANG ne souhaite par y aller à marche forcée.
Laurence Maquiaba, porte-parole de l'ANG
Un handicap cependant pour l'ANG, la représentativité des acteurs politiques se détermine par les urnes électorales et en la matière, bien qu'elle ait fait une véritable percée dés son premier engagement aux élections, n'a obtenu aucun élu. Ses propositions auront donc du mal à se faire entendre dans les discussions officielles, même si elles font déjà leur chemin sur le terrain. A moins que les partis officiellement représentés ne s'en inspirent pour élargir le débat politique ambiant en Guadeloupe.
Qu'à cela ne tienne. L'ANG souhaite interpeller directement la population. Sa première question porte d'ailleurs sur l'obligation vaccinale. Plutôt que de supposer l'avis de la population et d'en faire une logique d'action, il organise un référendum d'initiative populaire spontané et l'interroge ainsi :
Etes-vous pour ou contre le pass-sanitaire et l'obligation vaccinale ?