Luidgi Midelton et Yannick Borel rêvent déjà d'une médaille d'or aux prochains JO de Paris

Les champions Luidgi Midelton et Yannick Borel comptent bien défendre leur place en 2024, à Paris, pour les prochains JO.
Rois de l’escrime, les champions Luidgi Midelton et Yannick Borel comptent bien défendre leur place en 2024, à Paris, pour les prochains JO. Mais en attendant, c'est dans leur département natal, en Guadeloupe, qu'ils viennent se ressourcer et se reposer.

Cette jeunesse guadeloupéenne qui brille mais qui n'oublie pas pour autant ses racines. Ils croulent tous deux sous leurs titres de champions d'escrime mais ils ne manquent jamais à leur rendez-vous, une fois par an, en Guadeloupe.

Luidgi Midelton et Yannick Borel sont actuellement sur l'île aux belles eaux pour se ressourcer et bien entamer la saison qui arrive mais avec un esprit neuf tout en profitant de leurs familles et de la nature.

Car c'est un objectif lourd mais noble qui les attend : être qualifiés pour les futurs JO de Paris 2024.

A 23 ans, Luidgi Midelton sait ce qu'il veut : "On a cet esprit de vainqueur dans nos gênes"

Il va falloir se battre pour chercher la qualification mais le niveau est dense et la concurrence est rude

Luidgi Midelton, escrimeur
Yannick Borel, déjà concentré pour les futurs JO de Paris.

J'ai déjà la famille, les amis en Guadeloupe qui me disent "tu y vas et nous on sera là" donc je sens déjà les soutiens derrière moi et je suis concentré pour cet objectif.

Yannick Borel, escrimeur

Et leur palmarès est déjà très impressionnant : cinq fois champion du monde, six fois champion d'Europe et un titre aux JO par équipe pour Yannick Borel et champion d'Europe et champion du Monde pour le jeune Luidgi Midelton.

Pour ce dernier, c'est un peu par hasard qu'il s'essaie au fleuret après la natation et le football. Un loisir qui est vite devenu plus qu'une passion mais un véritable art de vivre. 

Je suis parti à l'âge de 17 ans de la Guadeloupe, j'ai intégré le pôle France Junior où j'y ai passé trois ans puis j'ai été champion du monde junior en individuel et vice-champion du monde par équipe en 2018, et champion d'Europe par équipe en 2019. Tout ça avant d'intégrer l'Insep (Institut national du sport, de l'expertise et de la performance, ndlr)

Luidgi Midelton, escrimeur

Mais pour autant, le chemin est semé d'embûches et demande de nombreux efforts pour atteindre ce graal.

C'est compliqué d'arriver dans un groupe où il y a déjà des individualités fortes. Mais le plus compliqué, c'est le manque d'expérience. Quand tu es basé en Guadeloupe, que tu t'entraînes en Guadeloupe et que tu vas en métropole trois fois dans l'année pour faire des circuits nationaux parce que tu as été qualifié pour une coupe du monde, t'as moins l'opportunité de faire des compétitions que ceux qui sont basés sur l'Hexagone.   

Yannick Borel, escrimeur

Après avoir réalisé son rêve de gagner le titre olympique par équipe à Rio en 2016, Yannick Borel a pour objectif de remporter son deuxième titre olympique, cette fois en individuel, le seul qui manque à son palmarès. 

Ce sera peut-être mon dernier rendez-vous olympique, c'est une opportunité que j'attends. Je suis concentré pour cet objectif.

Yannick Borel, escrimeur

Une fierté guadeloupéenne, qui, aujourd'hui, est bel et bien ancrée dans le monde de l'escrime contemporaine et espère rapporter à son territoire de belles récompenses dorées.