Lutte contre le narcotrafic : saisie de 1,4 tonne de cocaïne à 1000 km au Sud-Est de la Martinique

La frégate de surveillance de la marine nationale Ventôse.
La Marine française a saisi 1,4 tonne de cocaïne sur un navire de pêche, à environ 1.000 kilomètres au Sud-Est de la Martinique, ont indiqué, ce vendredi, les Forces armées aux Antilles (FAA), précisant qu'il s'agissait de la "troisième saisie en trois semaines". L'opération a été réalisée le 22 mai, par l'équipage de la frégate Ventôse.

La frégate de surveillance de la marine nationale Ventôse a réalisé, le 22 mai dernier, une saisie de 1472 kg de cocaïne sur un navire en Atlantique, à environ 1000 kilomètres au Sud-Est de la Martinique. Les Forces armées des Antilles (FAA) et le Parquet de Fort-de-France ont communiqué ce vendredi 31 mai, à ce sujet.
L’enquête a été confiée à la Juridiction interrégionale spécialisée (JIRS) du chef-lieu martiniquais.

Le bateau de pêche sans pavillon, qui avait la drogue à son bord, était sous haute surveillance. Il a été détecté par l’avion Falcon 50 déployé en Guyane, relocalisé par l’hélicoptère embarqué Panther, puis arraisonné par le Ventôse.
Les services avaient préalablement bénéficié d’informations transmises par la National Crime Agency britannique et la Drug Enforcement Agency américaine, en lien avec le Maritime Analysis and Opérations Center-Narcotics (MAOC-N) basé à Lisbonne.

Les cinq membres d’équipage et la cargaison (63 ballots et 4 pains de cocaïne) ont été ramenés en Martinique. Le tout a été remis à l’antenne de l’Office antistupéfiants (OFAST) Caraïbe, le 26 mai. Les personnes ainsi interpellées ont été présentées au parquet, puis au juge d’instruction, le 30 mai. Toutes ont été mises en examen pour "infraction à la législation sur les stupéfiants" et "association de malfaiteurs criminelle". Les voilà écrouées, alors que les investigations se poursuivent.

Cette saisie est la troisième à mettre à l’actif du ventôse, ces trois dernières semaines. Depuis début 2024, huit saisies ont été réalisées par les FAA. De quoi priver les réseaux illégaux de 14 tonnes de stupéfiants, voire 20 tonnes, si l’on inclut l’ensemble des prises opérées dans un cadre judiciaire.