Malgré les effets indésirables du vaccin, Philomène fait campagne pour la vaccination

Des effets indésirables qu'elle a elle-même ressentis et qui l'ont décontenancée quand elle les a constatés. Pour autant, la position de Philomène Bicep-Belfort n'a pas varié sur la question de la vaccination contre le COVID-19 : il est impératif que tout le monde se fasse vacciner

Le pas est toujours assuré. A 65 ans, Philomène Bicep-Belfort est une femme volontaire. Infirmière-anesthésiste dans une clinique de la région pointoise, c'est sans hésité qu'elle a décidé de se faire vacciner, à la fois en raison de sa profession, de son âge mais aussi pour ne pas être un risque potentiel pour ses proches.

La première injection se passe sans aucun problème. C'est le vaccin Pfizer qui lui est inocculé. Cependant, après la seconde injection, elle a la surprise de voir apparaître au niveau de son épaule des ganglions. Au début, elle les croit liés à une autre maladie et ne les associe même pas au vaccin.

Ce médecin lui conseille alors de se rapprocher du CHU pour en savoir plus. L'hypothèse des effets secondaires est confirmée. Une autre personne qu'elle les aurait elle aussi développés. Pour autant, aucun facteur de gravité ne lui ai indiqué et ces effets s'estompent progressivement, jusqu'à disparaître. 

Pr. Pierre-Marie Roger, Chef du Service des maladies infectueuses du CHUG

Des effets qui n'auront en tout cas pas suffit pour décourager Philomène par rapport au vaccin. Elle croit toujours qu'il est la meilleure solution contre le virus et recommande même à ses collègues, quelque peu réticents au début et encore plus après sa mésaventure, de se faire vacciner sans crainte.

 

L'AFP soulignait ce lundi qu'après des essais cliniques de phase III menés aux Etats-Unis, le laboratoire AstraZeneca a indiqué que le vaccin est efficace à 80% contre le Covid-19 chez les personnes âgées et n'augmente pas le risque de caillots sanguins.
Le vaccin est efficace à 79% pour prévenir le Covid-19 symptômatique dans la population générale et à 100% pour empêcher les formes sévères de la maladie et l'hospitalisation, selon le laboratoire.
Selon la firme, les essais cliniques de phase III mis en oeuvre par AstraZeneca et l'université d'Oxford ont été réalisés sur 32.449 participants, dont deux tiers ont reçu une injection du vaccin.
20% d'entre eux étaient âgés de plus de 65 ans et 60% avaient des problèmes de santé associés à des risques plus élevés de développer une forme grave de Covid, comme le diabète, l'obésité ou des problèmes cardiaques.
Les essais n'ont pas trouvé de risque accru de thrombose parmi les participants qui ont reçu au moins une dose, selon le communiqué