Maria, six mois après…

Un semestre s'est passé depuis l'ouragan Maria. Et pourtant, aujourd'hui encore, la situation reste difficile pour tous ceux qui n’étaient pas assurés. Nos rédactions vous proposent ce lundi et demain mardi de nous arrêter sur ces stigmates persistants de l'après Maria
Il y a six mois, dans la nuit du 18 au 19 septembre, l’ouragan Maria dévastait une partie la Guadeloupe, après avoir détruit la Dominique. Depuis hier, nous allons à la rencontre des sinistrés, pour savoir ce qu’ils deviennent et voir où en est la réparation des dégâts provoqués par les vents et les pluies. Si certains ont pu faire appel à leur assurance, une grande majorité des victimes du cyclone n’était pas assurée. L’après Maria est donc beaucoup plus difficile pour eux.

C’est le cas d’Etienne Belleterre, 73 ans. Il habite Trois-Rivières et l’ouragan a emporté une partie du toit de sa maison. Une bâtisse presque centenaire qui a connu bien des cyclones. C’est la première fois qu’il subit des dommages. Il n’est pas assuré. Mais il a déjà refait son toit en coups de main, avec l’aide de ses amis. Il espère que les collectivités locales, comme le service d’action sociale de la municipalité l’aidera financièrement.

Etienne Belleterre

Trois-Rivières a été très touchée par cet ouragan de catégorie 5. Huguette Petit réside à Grand Anse, face à la mer. Et elle ne s’est pas encore vraiment remise de cette nuit du 18 au 19 septembre 2017. Le toit de sa maison a été endommagé et elle a perdu plusieurs biens, emportés par le vent. Huguette Petit étant assurée, les travaux ont commencé chez elle, mais avec certaines complications.

Huguette Petit Grande Anse Trois Rivières

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©guadeloupe

Comme le sud de la Basse-Terre, l’archipel des Saintes a particulièrement souffert de l’ouragan Maria. Les deux municipalités, Terre-de-Bas comme Terre-de-Haut, se plaignent de n’avoir reçu d’aide ni de l’Etat, ni de la communauté d’agglomération du Sud Basse-Terre. A Terre-de-Haut, seule la Région a mis la main à la poche.

Joël Ismaël, adjoint au maire en charge de la sécurité

Mais deux points stratégiques de l’île restent problématiques à ce jour : le carburant et la déchetterie.

Joël Ismaël, adjoint au maire en charge de la sécurité

A Terre-de-Bas le maire se sent un peu seul au monde, d’autant que l’île est toujours très enclavée. La navette qui assurait les rotations entre avec Terre-de-Haut, et qui a été détruite par Maria, n’a toujours pas été remplacée.

Emmanuel Duval, le maire de Terre-de-Bas


Les infrastructures sportives ont-elles aussi payé un lourd tribut au passage de cet ouragan. Et beaucoup d’équipements de la Basse-Terre sont toujours en souffrance aujourd’hui

Daniel Marius Guadeloupe La 1ère





Guadeloupe La 1ère vous propose :

Six mois après Maria :

- une page magazine spéciale, après l'édition de 13h de ce lundi 19 mars. Elle sera présentée par Peggy Robert et Sébastien Gilles, qui seront en direct de la commune de Vieux-Fort, avec plusieurs invités.
- ce lundi soir, l’invitée de « Politique 1ère », avec Claude Danican et Olivier Lancien, sera Hélène Vainqueur-Christophe, députée de la 4ème circonscription.