Desserte de Marie-Galante : les élus et le préfet sur la voie de l'apaisement

Siège de la Communauté de communes de Marie-Galante, à Grand-Bourg.
C'est sans doute la fin du feuilleton entre le préfet de la Guadeloupe Philippe Gustin et les élus de Marie-Galante concernant les dessertes aérienne et maritime de l'île. Lundi après midi ils ont   ont échangé par visio-conférence, en présence du président du conseil régional, Ary Chalus. 
L'Etat et les élus de Marie-Galante ont sans doute enterré la hache de guerre à une période où l'heure est plutôt à l'unité.Ils se sont mis d'accord sur plusieurs points essentiels.
 

Désenclavement de l'île et sécurité sanitaire


Pour eux la desserte aérienne effectuée par air Antilles Express à raison de trois rotations par semaine répond aux besoins de la continuité sanitaire. Elle doit se poursuivre le temps du confinement.

L'Etat représenté par Jean-Michel Jumez, le sous préfet de Pointe-à-Pitre, s'est engagé à mettre un dispositif de contrôle rigoureux. Les voyageurs devront être en possession de l'attestation de l'employeur pour les déplacements professionnels et autres justificatifs. L'Etat fournira masques et gants pour assurer la sécurité sanitaire du vol.
 

Pas de desserte maritime avant la levée du confinement


Un terrain d'entente a été trouvé pour la desserte maritime. Les rotations des bateaux vont reprendre seulement après la levée du confinement et surtout en fonction des besoins clairement identifiés par les parties. Ce point était l'une des inquiétudes des Marie-Galantais : voir débarquer chez eux un flot de voyageurs.
 

Baisse des prix de la desserte aérienne à l'étude


Les différentes parties ont promis d'étudier le point de la desserte aérienne pour une éventuelle évolution à la baisse des prix des billets vers celui pratiqué par les compagnies maritimes.
Etat et élus doivent se retrouver dans une semaine pour adapter le dispositif.