Dans le cadre de ce projet, 20 agriculteurs seront installés sur 30 hectares avec pour objectif de produire 25 méga watts. Marie-Galante vise l’autonomie énergétique. Une demande d’autorisation environnementale a été déposée à la préfecture. Les services de l’Etat ont décidé de lancer une enquête publique.
Un mois donc pour recueillir les avis de la population sur l’autonomie énergétique de l’île aux 100 moulins qui pourrait devenir "une île durable".
Au début, outre le projet "Agri-Voltaïque porté par la communauté de communes de Marie-Galante et la compagnie du Rhône, un autre projet avait été présenté par Albioma et soutenu par les planteurs et la sucrerie locale prévoyait la construction d’une centrale à biomasse qui importerait annuellement 45.000 tonnes de bois en provenance du Canada et des Etats-Unis.
C'est Jean-François Carenco lui-même, alors président de la Commission de régulation de l’énergie (CRE) qui a choisi de faire converger les deux projets en mettant pour le second la condition que la centrale biomasse n’ait pas à importer de bois et soit alimentée uniquement par la bagasse et les déchets ménagers.
Un an plus tard, l'Etat n'ayant pas donné son aval, Albioma est définitivement abandonné.
Le projet "Agri-voltaïque" reste seul en lice. Il est donc désormais sur les rails mais il est diversement accueilli. Il suscite déjà de nombreuses interrogations. De la population et même de François Navis, le maire de Saint-Louis, membre de la communauté de communes.
De manière plus globale, Marie-Galante devrait servir de laboratoire pour développer l’autonomie énergétique dans les territoires insulaires.