Le démarrage, initialement fixé au 28 février, avait été repoussé à ce mardi 12 mars. Mais ce sera finalement dans une semaine, le 19 mars. Car la sucrerie-rhumerie de Grand-Anse veut d’abord terminer la construction d’une plateforme de compostage pour traiter certains de ses résidus.
•
En juillet dernier, la DEAL, Direction de l’environnement, de l’Aménagement et du Logement, prenait un arrêté de mise en demeure, obligeant, sous peine d’astreinte, la Sucrerie Rhumerie de Marie-Galante à se mettre en conformité avec les normes environnementales pour le traitement des écumes, cendres et vinasses.
Ces trois matières organiques issues de la transformation de la canne sont aussi d’excellents fertilisants. Les cendres de bagasse sont très riches en calcium, tout comme les écumes de sucrerie, qui sont en fait les boues issues de la décantation du jus par la chaux. Elles étaient certes épandues dans les champs, mais en quantités limitées, puisque pas totalement décomposées.
Ces écumes brutes étaient donc stockées à l’usine, avec des eaux résiduelles qui partaient polluer la mer.
Désormais, les boues seront mélangées aux cendres, mais aussi aux vinasses issues de la distillerie, riches en potasse, mais qui étaient jusque-là traitées autrement. Le tout formera donc un compost qui permettra aux planteurs de réduire l’apport d’engrais classiques.
Cette plateforme de compostage, avec des silos étanches en béton, devait voir le jour en même temps que la centrale thermique, donc pas avant 2022. Mais fin 2018, l’Etat a conditionné le versement de sa subvention annuelle d’équilibre, d’1,6 million d’euros, au respect de ces normes. La SRMG, qui voit derrière cette injonction une pression de la Communauté des communes, a passé commande en décembre. La plateforme de compostage, qui va coûter 450 000 €, devrait être opérationnelle pour le démarrage de l’usine mardi prochain…
La SRMG a par ailleurs investi plus de 700 000 € pour améliorer le fonctionnement des moulins et de la chaudière.
Ces trois matières organiques issues de la transformation de la canne sont aussi d’excellents fertilisants. Les cendres de bagasse sont très riches en calcium, tout comme les écumes de sucrerie, qui sont en fait les boues issues de la décantation du jus par la chaux. Elles étaient certes épandues dans les champs, mais en quantités limitées, puisque pas totalement décomposées.
Ces écumes brutes étaient donc stockées à l’usine, avec des eaux résiduelles qui partaient polluer la mer.
Désormais, les boues seront mélangées aux cendres, mais aussi aux vinasses issues de la distillerie, riches en potasse, mais qui étaient jusque-là traitées autrement. Le tout formera donc un compost qui permettra aux planteurs de réduire l’apport d’engrais classiques.
Cette plateforme de compostage, avec des silos étanches en béton, devait voir le jour en même temps que la centrale thermique, donc pas avant 2022. Mais fin 2018, l’Etat a conditionné le versement de sa subvention annuelle d’équilibre, d’1,6 million d’euros, au respect de ces normes. La SRMG, qui voit derrière cette injonction une pression de la Communauté des communes, a passé commande en décembre. La plateforme de compostage, qui va coûter 450 000 €, devrait être opérationnelle pour le démarrage de l’usine mardi prochain…
La SRMG a par ailleurs investi plus de 700 000 € pour améliorer le fonctionnement des moulins et de la chaudière.