Marie-Galante se prépare à la campagne sucrière 2022, censée débuter à la mi-mars sur l'île.
A l'usine de Grande-Anse, à Grand-Bourg, c’est également la dernière ligne droite. Après sept mois de travaux, la chaudière qui a tant fait défaut l'an dernier, après une avarie, est en passe d’être installée, comme le confirme Carlos Tomé, le responsable du chantier :
Le plus gros du chantier a débuté le mois dernier, avec l’arrivée des deux ballons destinés à remplacer ceux qui étaient obsolètes. Ces équipements sont arrivés sur l'île avec un mois de retard ; ce qui n’a pas vraiment eu d’incidence sur l’évolution des travaux.
Il a aussi fallu installer près de 1500 tubes.
Des travaux lourds et extrêmement couteux, d'un montant compris entre 4 et 4,5 millions d’euros.
Une trentaine de personnes ont été mobilisées, dont des saisonniers marie-galantais, ou encore des travailleurs polonais, mandatés pour le montage des réfractaires
La relance de l’activé s’accompagne du retour sur site du personnel permanent, arrêté depuis l’incident d’avril 2021. Jusque-là en chômage partiel, les ouvriers sont de nouveau opérationnels, explique Marthyr Nagau, président de la SRMG (Sucrerie Rhumerie de Marie Galante) depuis le 25 juin 2021 :
Si l’usinier annonce être prêt à la mi-mars, il faudra attendre la réunion de la commission mixte de bassin, prévue le 4 mars prochain, pour connaitre la date précise pour l'ordre de coupe et les prévisions sur le tonnage de cannes à récolter.