La chanson "How many Pipo " de Jean-Philippe Marthély et Douks a été le tube du carnaval martiniquais cette année. Ils y reprenaient l'anglais approximatif d'un chauffeur de taxi. Celui-ci a intenté un procès au chanteur de Kassav et au producteur. Il réclame 45 000 euros de dommages et intérêts.
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Vous vous souvenez peut être de ce titre qui a fait le buzz lors du dernier carnaval en Martinique "How many Pipo"… Une reprise de l’anglais approximatif d’un chauffeur de taxi qui avait été tourné en dérision dans une chanson de Jean-Philippe Marthély. L’affaire était jugée ce mercredi au tribunal d’instance de Fort-de-France.
A la barre, elle a plaidé le mal-être de son client. Selon elle, l'article 9 du Code civil met en avant l'atteinte à l'image des personnes. Il s'agit bien de cela dans cette affaire.
Dans un reportage télévisé, le chauffeur de taxi, en voulant prendre en charge des croisiéristes anglophones, leur avait demandé "How many pipo", au lieu de "people". Cette phrase était le point de départ de la chanson parodique de Jean-Philippe "Pipo" Marthély et Douks.
Depuis, le client de maître Christelle vivrait un véritable enfer. Il ferait l'objet de moqueries incessantes. Il aurait d'ailleurs perdu 10 kilos.
Il réclame donc 45 000 euros de dommages et intérêts pour le préjudice subi, ainsi que l'interdiction de diffusion de la chanson.
L'affaire a été mise en délibérée le 27 juin.
L'homme vivrait un véritable enfer
L’avocate du chauffeur de taxi, qui a porté plainte n’a pas voulu s’exprimer, et demande 45 000€ de dommages et intérêts et une interdiction de diffusion de la chanson.A la barre, elle a plaidé le mal-être de son client. Selon elle, l'article 9 du Code civil met en avant l'atteinte à l'image des personnes. Il s'agit bien de cela dans cette affaire.
Dans un reportage télévisé, le chauffeur de taxi, en voulant prendre en charge des croisiéristes anglophones, leur avait demandé "How many pipo", au lieu de "people". Cette phrase était le point de départ de la chanson parodique de Jean-Philippe "Pipo" Marthély et Douks.
Depuis, le client de maître Christelle vivrait un véritable enfer. Il ferait l'objet de moqueries incessantes. Il aurait d'ailleurs perdu 10 kilos.
Il réclame donc 45 000 euros de dommages et intérêts pour le préjudice subi, ainsi que l'interdiction de diffusion de la chanson.
Une simple chanson de carnaval
De son côté, l'avocat du studio de production de l'oeuvre affirme que l'auteur de la petite phrase aurait dû la breveter comme marque déposée... Tout comme le "Allo" de Nabilla, ou simplement considérer qu'il s'agit d'une chanson de carnaval.L'affaire a été mise en délibérée le 27 juin.