Martinique : le réseau routier fortement perturbé

En Martinique, des blocages paralysent encore ce mardi une bonne partie de l'activité économique. Des forces de l'ordre et des pompiers ont aussi été à plusieurs reprises pris pour cibles par des tirs d'arme à feu dans la nuit de lundi à mardi, à Fort-de-France sans faire de blessés,

Alors que les violences se poursuivent en Guadeloupe en proie également à une contestation sociale liée à l'obligation vaccinale contre le Covid-19, d'importants barrages bloquent ce mardi 23 novembre, comme la veille, les principaux axes routiers de Martinique.


Ces blocages s'inscrivent dans le cadre de l'appel à la grève générale lancé par 17 organisations syndicales aux revendications variées, parmi lesquelles on compte la fin de l'obligation vaccinale et des suspensions pour les soignants, mais aussi la hausse des salaires et des minima sociaux et la baisse des prix des carburants et du gaz.

Des tirs d'armes à feu et des jets de projectiles sur des policiers

Les forces de l'ordre, ainsi que des pompiers, ont été visés par des tirs d'armes à feu et des jets de projectiles alors qu'elles intervenaient sur des feux de poubelles allumés sur la voie publique dans le quartier de Sainte-Thérèse à Fort-de-France, selon des sources policières.

Le réseau routier est par ailleurs fortement perturbé. L'accès à l'agglomération de Fort-de-France, au centre de la Martinique, est impossible depuis le sud et le nord de l'île. Des camions, des taxis mais aussi des palettes et des pneus ont été disposés à des points stratégiques du réseau routier. Ces barrages ont été installés tôt mardi matin à l'appel de l'intersyndicale.

Les grévistes s'indignent de ne pas avoir été reçus lundi par le préfet de la Martinique au terme de la première journée de manifestation, justifiant le durcissement du mouvement.