Max Edinval s’est éteint ce lundi à l’âge de 76 ans des suites d’une longue maladie.

Quand on lui demandait de se présenter et de se qualifier lui-même, Max Edinval répondait :

Je suis une poussière cosmique. J’essaie en permanence de comprendre ce qui se passe autour de moi. Je le transcris en espérant le partager avec mes lecteurs.

Max Edinval, écrivain guadeloupéen

Cette poussière cosmique qui voulait tout comprendre est née le 25 janvier 1947 à Pointe-à-Pitre. Enfant, il aimait déjà entendre la voix de sa mère lui narrer l'essence des livres qu'elle lisait. Une passion qu'elle lui a sans peine transmise, tant le jeune Max dévore sans restriction toutes les lignes des livres qu'il se choisit.

Pourtant, c'est d'abord son envie de savoir qui motive son appétit de lecteur. Savoir d'abord et puis finalement, faire savoir. Il veut à sont tour raconter ce que sa quête de connaissance lui a fait découvrir. Il veut expliquer ce qu'à travers les choses il a su déchiffrer. Il veut aussi agir et ses centres d'intérêt ne manquent pas.

Mais c'est l'écriture qui sera son œuvre la plus accomplie et cependant, inachevée tant il aurait aimé encore dire, encore amener à comprendre, encore éduquer et former.

La maladie est venue interrompre le vol de l'écrivain sans pour autant pouvoir atteindre ses rêves.

Les œuvres lui ont d'ailleurs permis de voir que l'homme de dialogue et d'action, comme il aimait se définir, a ouvert un champ de dialogue et d'action qui lui survivra.

Les œuvres de Max Edinval :

• Un instant ! (année d’édition 2006)
• Tant et temps passé (année d’ édition 2008)
• La petite fille et le poisson rouge (année d’ édition 2011)
• Question d’héritage (année d’ édition 2011)
• Déracinement (suite de La petite fille et le poisson rouge, année d’édition 2016)
• Vivre sur une terre de violence (2020)

Et s'il y a une idée que Max Edinval aura voulu transmettre à la Guadeloupe et au monde, c'est bien celle qu'il a su décliner de différente manière et qu'il résumait ainsi :

La famille est la cellule forte de toute société, « cultivons l’amour de la famille dans des champs aussi vastes que l’infini ».

Max Edinval, écrivain guadeloupéen