L'annonce de son décès a été faite au cours ce samedi. Le fondateur du "Guadeloupe Panorama", le premier journal local dans l'outremer français, s'était progressivement retiré même s'il conservait une certaine aura, en Guadeloupe et singulièrement dans la presse guadeloupéenne
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Son histoire est probablement celle d'un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître et pourtant, à sa manière, elle a marqué l'histoire de la Guadeloupe. Parce que, si depuis longtemps il s'était fondu dans un anonymat voulu, son nom est resté une référence pour les Guadeloupéens, particulièrement pour les années 1980.
A cette époque-là, la station de FR3 Guadeloupe, l'ancêtre de Guadeloupe La 1ère, comme celles des autres terres de l'Outremer français, n'a pas vraiment les moyens de couvrir l'actualité locale. D'ailleurs, on les appelle des CAT, centre de traitement de l'actualité, seul programme qu'elles sont censées produire. Et encore, il s'agit avant tout de l'actualité nationale qu'elles pouvaient, éventuellement, enrichir d'un ou deux sujets locaux, et particulièrment de sport.
Voir le récit de cette époque fait par le quotidien le Monde dans un article de Catherine Humblot :
Raymond Sargenton, Journaliste contemporain de Max Moinet
La suite de son histoire, très peu de gens l'auront comprise. Dans un premier temps il quitte la Guadeloupe pour être affecté à Paris. Mais là, les choses ne se passent pas bien. Il choisit de quitter la société devenue depuis RFO et il reviendra en Guadeloupe, sans que l'on ne sache vraiment comment et pourquoi. Ses amis les plus proches eux-mêmes, bien que le fréquentant jusqu'au bout, ne l'auront pas forcément compris.
MAX HUYGUES DES ETAGES AMI DE MAX MOINET
Valentin Claire, ami de Max Moinet
Si l'homme avait choisi de se retirer de sa profession et de se faire discret dans la vie publique, ses traces profesionnelles ne se sont pas dilluées avec le temps. Beaucoup de journalistes ont été recrutés par lui à cette époque et certains sont encore en exercice.
Aujourd'hui encore, mêmes les jeunes journalistes se réfèrent à son combat pour un traitement pointu de l'information régionale pour motiver leurs actions dans ce même combat.Réagissant à l'annonce de ce décès, le maire des Abymes Eric Jalton s'est dit touché par ce décès. "Il salue la mémoire d’un fils du pays féru de sport, au verbe franc, et à la plume gourmande qui fut longtemps le visage de l’information locale."
A cette époque-là, la station de FR3 Guadeloupe, l'ancêtre de Guadeloupe La 1ère, comme celles des autres terres de l'Outremer français, n'a pas vraiment les moyens de couvrir l'actualité locale. D'ailleurs, on les appelle des CAT, centre de traitement de l'actualité, seul programme qu'elles sont censées produire. Et encore, il s'agit avant tout de l'actualité nationale qu'elles pouvaient, éventuellement, enrichir d'un ou deux sujets locaux, et particulièrment de sport.
Chef du bureau régional d'information
Jusqu'à ce que, Max Moinet devenu chef du bureau régional d'information (on dirait aujourd'hui "rédacteur en chef), à la tête d'une équipe où l'on retrouve, entre autres, Michel Reinette et Éric René, décide de lancer un journal d'informations régionales. Dans ces années troublées pour la Guadeloupe, un tel journal est considéré par certains comme subversif. Pourtant, les pionniers de l'information régionale, malgré les critiques et les menaces, persistent.Voir le récit de cette époque fait par le quotidien le Monde dans un article de Catherine Humblot :
Au temps du Guadeloupe Panorama (2 avril 1982)
Raymond Sargenton, Journaliste contemporain de Max Moinet
Un choix de vie...
La suite de son histoire, très peu de gens l'auront comprise. Dans un premier temps il quitte la Guadeloupe pour être affecté à Paris. Mais là, les choses ne se passent pas bien. Il choisit de quitter la société devenue depuis RFO et il reviendra en Guadeloupe, sans que l'on ne sache vraiment comment et pourquoi. Ses amis les plus proches eux-mêmes, bien que le fréquentant jusqu'au bout, ne l'auront pas forcément compris. MAX HUYGUES DES ETAGES AMI DE MAX MOINET
Valentin Claire, ami de Max Moinet
L'après Moinet
Si l'homme avait choisi de se retirer de sa profession et de se faire discret dans la vie publique, ses traces profesionnelles ne se sont pas dilluées avec le temps. Beaucoup de journalistes ont été recrutés par lui à cette époque et certains sont encore en exercice.Aujourd'hui encore, mêmes les jeunes journalistes se réfèrent à son combat pour un traitement pointu de l'information régionale pour motiver leurs actions dans ce même combat.Réagissant à l'annonce de ce décès, le maire des Abymes Eric Jalton s'est dit touché par ce décès. "Il salue la mémoire d’un fils du pays féru de sport, au verbe franc, et à la plume gourmande qui fut longtemps le visage de l’information locale."