Méfiez-vous des arnaques à la cryptomonnaie

C’est la dernière tendance en matière d’escroqueries en ligne, l’arnaque à la cryptomonnaie. Avec des promesses de rentabilité allant jusqu’à 300%, ces faux placements dans de l’argent digitalisé attirent de nombreux jeunes actifs, qui tombent dans le panneau de ces versions numériques des bonnes vieilles fraudes type pyramide de ponzi.

L’AMF, l'Autorité des marchés financiers, dans son rapport rendu en 2021 soulignait que les escrocs surfent sur la vague de la cryptomonnaie pour attirer les épargnants novices. L’arnaque la plus courante consiste en l’incitation à l’investissement dans des actifs numériques avec des fausses promesses de rendement.

Les cryptomonnaies sont ainsi devenues le nouveau terrain de jeu des escrocs.

En France et dans le monde entier, ce type d’escroqueries se multiplie, notamment grâce aux réseaux sociaux. L’an dernier, l'AMF a ainsi dû bloquer près de 80 sites en raison de la promotion de produits frauduleux. 

L’usurpation d’identité est devenue l’escroquerie phare en matière de cryptomonnaies.

Certains malfrats n’hésitent pas à se faire passer pour les banques des victimes afin d’obtenir leurs identifiants. Si certains se font passer pour de grandes banques, d’autres préfèrent jouer le rôle de « trader » en cryptomonnaie.

Les victimes peuvent se rendre directement au commissariat de police ou dans une brigade de gendarmerie pour porter plainte. Le gouvernement a récemment mis en place la plateforme Thesee dédiée aux escroqueries sur internet.

Toute victime d’arnaque, de piratage de messagerie électronique ou de ransomware peut déposer plainte en ligne en remplissant un formulaire personnalisé. Un an après son lancement, près de 85 000 plaintes et signalements ont été recueillis.

L’IEDOM invite donc à la plus grande vigilance avant tout investissement en cryptomonnaies. Un guide conseil est accessible en ligne sur le site de l’AMF ainsi que 2 listes : celle des prestataires habilités à proposer des produits ou services sur actifs numériques et celle des sites à l’origine d’escroqueries sur cryptomonnaies. 

(Documentation : Village de la Justice)