Un visage qui trône comme un hommage de la rue Raspail à son champion. L’emblème d’un quartier populaire.
C’est ici au numéro 42 que Roger Bambuck a fait ses premiers pas.
La maison familiale est quasi intacte comme l'explique Aurelie Bambuck, fille de Roger Bambuck, journaliste autrice.
Et puis, dans la cour, il y a cette aire de jeu qui a construit la légende...
La vitesse Bambuck, une foulée légendaire, une attitude qui a permis à la France de défier les rois du sprint. Un destin que nous raconte sa fille Aurélie dans son livre. Un livre intimiste qui retrace le parcours personnel et sportif de Roger Bambuck et Ghislaine Barnay. Lui est guadeloupéen, elle, martiniquaise.
Aurelie Bambuck, fille de Roger Bambuck, journaliste et autrice
Le couple Barnay-Bambuck va s’affranchir du déracinement pour accroître ses performances. Passionnés, pudiques, les deux athlètes sont en proie à des blessures et des secrets.
En 1968, Roger détient le record du monde du 100m à Sacramento. Le couple participe aux JO de Mexico, sous fond de crise et de racisme.
La politique, une parenthèse pas toujours joyeuse pour le champion. Il sera ministre des sports sous Michel Rocard pendant 3 ans.
Roger Bambuck, l’étendard d’un quartier. Avec son usine de Darboussier, ancien poumon économique pointois, le quartier de Carenage a vu émerger de nombreux prodiges comme comme l'explique Georges Brédent, auteur de la Rue des Champions.
Faisant de la Rue Raspail, la rue des Champions.
Georges Brédent, auteur de la Rue des Champions
Des champions que la lumière de la flamme olympique éclaire à nouveau pour que ce quartier garde toute son âme d’antan.