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Les blocages de prisons se poursuivent donc ce mercredi, au dixième jour du mouvement des surveillants pénitentiaires. Ils continuent de dénoncer leurs conditions de travail.Les discussions entre le ministère de la Justice et les syndicats (Ufap-Unsa Justice, CGT-Pénitentiaire et FO-Pénitentitaire) sont au point mort. Les trois organisations ont quitté la table des négociations, hier, rejetant les propositions du gouvernement, y compris sur des primes. Un mouvement suivi également en Guadeloupe, à Fond Sarail comme à Basse-Terre. La maison d’arret du chef-lieu a été bloquée hier, et la session de la cour d’assises des mineurs suspendue. Les détenus n’ont pas été sortis de leur cellule. Les revendications sont les mêmes qu’en métropole : salaires, sécurité, respect. Avec un plus pour Basse-Terre : la plus vieille prison de France offre des conditions de détention inhumaines et des conditions de travail sans nom.