La suppression de l'abattement fiscal en outre-mer, très sérieusement envisagée par le gouvernement pour financer une partie des mesures contenues dans le Livre Bleu est une telle solution qui est rejetée par l’ensemble de la classe politique locale. Et les réactions fusent de partout
Il faut bien le dire, à l'exception d'Olivier Serva, député macroniste et donc tenu de soutenir cette proposition, les élus guadeloupéens se positionnent tous contre la suppression de l'abattement fiscal en Outre-mer; un moyen préconisé par le gouvernement pour financer les mesures prévues dans son Livre Bleu pour l'Outre mer. Derniers en date à faire part de leur opposition, Max Mathiasin et Justine Bénin.
Les députés de la 2ème et 3ème circonscription signent un communiqué commun dans lequel ils font part de leur stupéfaction. Stupéfaction de voir que le Gouvernement prévoit que les mesures arrêtées dans le Livre Bleu, résultat des Assises de l’outre-mer, seront financées par les contribuables des Outre-mer eux-mêmes, à travers la suppression de l’abattement d’impôts sur le revenu. Ce n’est pas ce qui avait été promis aux élus ultramarins lors des différents entretiens qu’ils ont eus dans les réunions préparatoires des Assises, rappellent en cœur Justine bénin et max Mathiasin, qui constatent que le Gouvernement prend d’une main ce qu’il fait semblant de donner d’une autre.
Ils réagissent donc avec indignation face à cette injustice historique et lance un appel à tous les parlementaires guadeloupéens et ultramarins pour s’opposer fermement et à l’unisson à cette mesure qui devrait être présentée en septembre-octobre lors de l’examen du budget des Outre-merSur ce même sujet, le Sénateur Victorin Lurel, dont le rapport sur "l’Egalité Réelle outre-mer" remis au Premier ministre en mars
2016, avait été cité en référence par le gouvernement pour justifier ce mode de financement des mesures du Livre Bleu, avait réagi dans un communiqué dans lequel il précise que : "J’estime que tant que les
investissements substantiels de l’État pour rattraper les retards de développement ou corriger les inégalités entre Outre-mer et France hexagonale, il est illégitime de proposer la suppression du dispositif ou à entamer une réflexion dessus.
Pourquoi demander d’abord aux ultramarins de faire des efforts avant que l’État n’en consente ? C’est totalement injuste. Toute réflexion sur une modulation des dispositifs ne peut être envisagée qu’après au moins 10 ans de politique active de l’État pour nos territoires."
Les députés de la 2ème et 3ème circonscription signent un communiqué commun dans lequel ils font part de leur stupéfaction. Stupéfaction de voir que le Gouvernement prévoit que les mesures arrêtées dans le Livre Bleu, résultat des Assises de l’outre-mer, seront financées par les contribuables des Outre-mer eux-mêmes, à travers la suppression de l’abattement d’impôts sur le revenu. Ce n’est pas ce qui avait été promis aux élus ultramarins lors des différents entretiens qu’ils ont eus dans les réunions préparatoires des Assises, rappellent en cœur Justine bénin et max Mathiasin, qui constatent que le Gouvernement prend d’une main ce qu’il fait semblant de donner d’une autre.
Ils réagissent donc avec indignation face à cette injustice historique et lance un appel à tous les parlementaires guadeloupéens et ultramarins pour s’opposer fermement et à l’unisson à cette mesure qui devrait être présentée en septembre-octobre lors de l’examen du budget des Outre-merSur ce même sujet, le Sénateur Victorin Lurel, dont le rapport sur "l’Egalité Réelle outre-mer" remis au Premier ministre en mars
2016, avait été cité en référence par le gouvernement pour justifier ce mode de financement des mesures du Livre Bleu, avait réagi dans un communiqué dans lequel il précise que : "J’estime que tant que les
investissements substantiels de l’État pour rattraper les retards de développement ou corriger les inégalités entre Outre-mer et France hexagonale, il est illégitime de proposer la suppression du dispositif ou à entamer une réflexion dessus.
Pourquoi demander d’abord aux ultramarins de faire des efforts avant que l’État n’en consente ? C’est totalement injuste. Toute réflexion sur une modulation des dispositifs ne peut être envisagée qu’après au moins 10 ans de politique active de l’État pour nos territoires."