Comme chaque année, le mois de novembre est estampillé « Mois sans tabac » par les autorités sanitaires.
Une façon de prendre conscience des effets néfastes que produit la consommation de tabac sur l’organisme mais aussi d’aider et d’accompagner les fumeurs en quête de sevrage.
Pilotée chez nous par l’Institut d’éducation et de promotion de la santé (IREPS), cette 8è édition qui a commencé le 1er novembre, a pour ambition d’accompagner un maximum de fumeurs à stopper leur consommation de tabac en se faisant aider par des organismes spécialisés de manière à augmenter les chances de succès dans cette démarche en vue d’un arrêt définitif.
Parmi les professionnels qui prennent en charge cette addiction, il y a les Centres de soins, d’accompagnement et de prévention en addictologie (Csapa).
Nous accueillons toute personne en difficulté. Ces personnes viennent pour demander une aide au sevrage, un accompagnement pour permettre de leur montrer les conséquences de cette consommation sur leur organisme.
Tania Magdelaine, infirmière au Csapa de Pointe-à-Pitre
Médecins, psychologues, éducateurs, assistantes sociales... C'est une équipe pluridisciplinaire qui prend en charge ces personnes atteintes d'addications. D'autant plus que le tabac a des répercussions négatives sur la santé.
Certaines personnes arrêtent d'un coup le tabac et d'autres progressivement. Ce n'est pas une chose aisée à faire mais il faut passer à l'action. Certains symptômes apparaissent comme l'irritabilité ou la nervosité. Pour contrer cela, nous conseillons l'activité sportive, une meilleure alimentation, d'éviter de boire de l'alcool mais surtout de se faire accompagner car bien souvent les personnes qui arrêtent le tabac sans se faire aider, rechutent.
Rudy Stralka, psychologue addictologue
Un coup de projecteur sur ce fléau addictif qui peut être l'occasion pour des personnes tabagiques de tenter de se sevrer.
S'il est difficile de savoir si le nombre de fumeurs régresse, chez nous, selon les professionnels de santé, le tabac est présent et associé à la consommation d'autres substances comme le cannabis, l'alcool ou la cocaïne. Des cocktails qui rendent encore plus difficile la démarche d'arrêt définitif.