Fini les poumons noirs et les bébés rabougris affichés dans les anciennes campagnes de lutte contre le tabagisme. Pour le #MoisSansTabac, décliné ce mois de novembre, les organismes de santé, l’IREPS en poupe, optent pour une approche inclusive similaire aux programmes de remise en forme.
Entre culpabilisation et augmentation progressive du prix du paquet de cigarettes, les stratégies de sensibilisation déployées ces 20 dernières années, ont eu comme point commun, la volonté de « punir » le fumeur, esclave de sa mauvaise habitude.
Sauf que récemment, le paradigme a opéré un virage à 180°. « Il y a eu tout un fondement au niveau de la littérature. On s’est aperçu que les messages qui insistaient sur la peur n’étaient pas efficaces, beaucoup moins que les messages qui mettaient l’accent sur les bénéfices d’un comportement de santé. » explique Didier Marie, chargé de mission à l’instance d’Éducation et de Promotion de la Santé Guadeloupe, Saint-Martin et Saint-Barthélémy (IREPS). Il ne s’agit donc plus de dire que la cigarette conduit potentiellement à la mort, mais de montrer les bénéfices concrets pour le fumeur de se lancer dans une démarche de sevrage.
Crise sanitaire oblige, pour ce nouveau #MoisSansTabac, il était compliqué de concevoir des réunions et des rencontres classiques. Cependant, le numérique et les réseaux sociaux ont permis à l’IREPS - entre autres - de changer les codes de la manifestation en la rendant similaire aux programmes en ligne de remise en forme. « Le contexte sanitaire ne nous laisse pas le choix, nous devions investir tous les moyens pour maintenir la motivation. Grâce au numérique, les gens ont une proximité plus forte avec nos opérations et ne se sentent pas seuls de leur cheminenement » argumente Didier Marie. Diminuer, voire supprimer la solitude, un objectif rendu possible non seulement par la construction d’une communauté sociale, mais surtout d’une application de coaching.
Tabac Info Service, est un outil qui encadre le fumeur. « Elle maintient la motivation. Elle offre des conseils au quotidien et propose même au fumeur quelques défis à relever. Elle lui permet aussi de mieux supporter les aléas de l’arrêt en anticipant les difficultés par des conseils ciblés. » énumère Didier Marie. En 30 jours, les nouveaux chercheurs d’oxygène, ont tous les outils pour mieux vivre le sevrage. La formule semble marcher, en Guadeloupe, plus de 200 personnes ont déjà signé pour vivre l’expérience.
Favoriser une approche positive
Sauf que récemment, le paradigme a opéré un virage à 180°. « Il y a eu tout un fondement au niveau de la littérature. On s’est aperçu que les messages qui insistaient sur la peur n’étaient pas efficaces, beaucoup moins que les messages qui mettaient l’accent sur les bénéfices d’un comportement de santé. » explique Didier Marie, chargé de mission à l’instance d’Éducation et de Promotion de la Santé Guadeloupe, Saint-Martin et Saint-Barthélémy (IREPS). Il ne s’agit donc plus de dire que la cigarette conduit potentiellement à la mort, mais de montrer les bénéfices concrets pour le fumeur de se lancer dans une démarche de sevrage.
Le numérique vecteur de proximité
Crise sanitaire oblige, pour ce nouveau #MoisSansTabac, il était compliqué de concevoir des réunions et des rencontres classiques. Cependant, le numérique et les réseaux sociaux ont permis à l’IREPS - entre autres - de changer les codes de la manifestation en la rendant similaire aux programmes en ligne de remise en forme. « Le contexte sanitaire ne nous laisse pas le choix, nous devions investir tous les moyens pour maintenir la motivation. Grâce au numérique, les gens ont une proximité plus forte avec nos opérations et ne se sentent pas seuls de leur cheminenement » argumente Didier Marie. Diminuer, voire supprimer la solitude, un objectif rendu possible non seulement par la construction d’une communauté sociale, mais surtout d’une application de coaching.
Tabac Info Service, est un outil qui encadre le fumeur. « Elle maintient la motivation. Elle offre des conseils au quotidien et propose même au fumeur quelques défis à relever. Elle lui permet aussi de mieux supporter les aléas de l’arrêt en anticipant les difficultés par des conseils ciblés. » énumère Didier Marie. En 30 jours, les nouveaux chercheurs d’oxygène, ont tous les outils pour mieux vivre le sevrage. La formule semble marcher, en Guadeloupe, plus de 200 personnes ont déjà signé pour vivre l’expérience.