Un label, des mots et même une mascotte. Tout y est ! Les promotteurs de "Môso Tè La" n'ont rien fait au hasard. Et pour cause : l'enjeu pour eux est important. Le contexte de pollution au chlordécone fait reposer sur tous les producteurs de fruits et de légumes, une suspicion automatique. Quand ils vendent leurs productions, rien ne dit s'ils ont été récoltés ou non sur des terres contaminées.
Et de fait, probablement pour se distinguer des autres, ils ont choisi de se regrouper sous un même emblème qui, a lui seul, inspirera les consommateurs ou, en tout cas, leur suggèrera la confiance face à leurs produits.
Le pari ne peut cependant aboutir sans le partenariat des commerçants qui accueillent ces fruits et légumes. Dès à présent, huit magasins et un marché de producteurs ont accepé de fonctionner avec "Môso Tè La".
A l'avenir, les producteurs comptent bien augmenter leurs points de vente et ils espèrent que, une fois connu, le label contribuera à la rentabilité de leur initiative