Air Antilles traverse à partir de ce 1er février une zone de turbulences. Un mouvement de grève initié par une intersyndicale SNPL, SNPNC et FO pour 48h en Guadeloupe comme et en Martinique, mouvmeent observé depuis ce matin par d’une partie de ses personnels
Les agents portent douze revendications. Ils dénoncent aussi un « opportunisme malsain » de l’actionnaire majoritaire, la Compagnie Aérienne Inter Régionale Express (CAIRE), propriété d’Eric Koury. Récemment via une note de service ce dernier plantait un décor sombre qui devrait conduire à des efforts, notamment de la part des salariés…
Selon Thierry Bonnardel, délégué syndical du SNPL, il faut faire des efforts, mais la compagnie demande l’intenable.
Selon Eric Koury, Président de la Compagnie Aérienne Inter Régionale Express, le contexte est ce qu’il est. Il faut que les salariés reviennent à la raison.
Eric Koury
Pourtant, si la situation est bloquée aux Antilles, en Guyane les salariés ont obtenu un protocole d’accord. Il faut dire q’un rapport de l’inspection du travail mettait clairement la compagnie à l’amende.
Julien Babel Guadeloupe la 1ère
Julien Babel Guadeloupe La 1ère
Pour les syndicats, cette différence de traitement entre Air Guyane et Air Antilles est imputable au fait qu’en Guyane, un contrôle de l’inspection du travail mettait à mal la compagnie. Aux Antilles par contre, pas de contrôle.
Thierry Bonnardel, délégué syndical du SNPL
Pour Eric Koury, l’effort est trop conséquent. S’il a consenti à « injecter le nécessaire pour tenir à flots la compagnie », il ne reculera pas cette fois.
Eric Koury, Président de la Compagnie Aérienne Inter Régionale Express