130 nouveaux cas évocateurs de dengue ont été dénombrés, en Guadeloupe, depuis le début du mois de juin. L'épimédie est toujours en cours, dans l'archipel, mais aussi dans les îles du Nord. La lutte contre les moustiques doit être poursuivie.
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Une lutte individuelle... et collective contre la dengue
Voilà un slogan qui aurait dû faire mouche ! Pourtant les moustiques prolifèrent toujours, dans et autour de nos habitations.La plupart du temps, le moustique qui vous pique est né chez vous
Par cette campagne de sensibilisation, l'Agence régionale de santé de Guadeloupe et des îles du Nord a voulu inciter chaque habitant à éliminer les gites larvaires dans son environnement immédiat. Le moindre point d'eau stagnante (vase, pneu usager, trou d'eau, goutière, fût, citerne...) est un lieu de ponte pour les femelles Aedes Aegyti, ces moustiques vecteurs de la dengue.
Sans l’appui de la population, les acteurs de la lutte antivectorielle ne pourraient pas faire face.
Point épidémiologique
- en Guadeloupe
Depuis le début de l'épidémie, en octobre dernier, 9 010 cas cliniquement évocateurs ont été dénombrés, dont 130 cas depuis le début du mois de juin.
La phase 4, niveau 1 du programme de surveillance, d'alerte et de gestion des épidémies (PSAGE) de dengue a été décrétée pour la Guadeloupe : "épidémie confirmée".
- à Saint-Martin
Depuis janvier 2020, il y a eu 1 630 cas évocateurs.
La phase 3 du PSAGE Dengue a été décidé, pour Saint-Martin : "épidémie confirmée".
- à Saint-Barthélemy
Depuis décembre 2019, 477 cas cliniquement évocateurs ont été enregistrés ; 165 cas ont été biologiquement confirmés.
C'est le sérotype 2 qui prédomine sur l'île.