La Semaine européenne de la vaccination est un temps fort de mobilisation et d’actions pour promouvoir la vaccination et augmenter la couverture vaccinale en Guadeloupe. Cette année, elle est l'occasion de rappeler le caractère obligatoires de la vaccination des nourrissons
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Cette année, afin de réduire les cas de maladies infectieuses, éviter la persistance de foyers épidémiques et améliorer la couverture vaccinale, la loi du 30 décembre 2017 étend le nombre de vaccinations obligatoires chez le nourrisson.
Depuis le 1er janvier 2018, huit vaccinations, qui étaient recommandées dans le calendrier vaccinal du nourrisson, sont devenues obligatoires en plus des trois qui l'étaient déjà, en France, depuis plus de cinquante ans.
Plus de sept enfants sur dix recevaient déjà l’ensemble de ces vaccinations inscrites au calendrier des vaccinations.
L'accent est donc porté sur les enfants nés à partir du 1er janvier 2018. Les vaccinations obligatoires réalisées aux âges précisés dans le calendrier vaccinal publié par le ministère de la Santé, seront exigées pour l’entrée ou le maintien dans toute école, garderie, colonie de vacances ou autre collectivité d’enfants. La preuve de leur réalisation sera exigée pour l’admission ou le maintien en collectivités à compter du 1er Juin 2018.
Toutefois, il faut préciser que pour les enfants nés avant le 1er janvier 2018, seules les vaccinations contre la diphtérie,
le tétanos et la poliomyélite sont exigées pour leur entrée en collectivité; même si, les autorités sanitaires rappellent que toutes les autres vaccinations du calendrier vaccinal sont indispensables pour protéger ces enfants des maladies infectieuses évitables par la vaccination.
De fait, les professionnels de santé vaccinateurs doivent informer les parents du caractère obligatoire des vaccinations qu’ils effectuent et s’assurer de la traçabilité de ces vaccins dans le carnet de santé de l’enfant. Ce carnet sera exigé pour vérifier que les vaccinations ont bien été réalisées.
La Semaine peut donc amener tout un chacun à penser à faire vérifier son carnet de santé ou son carnet de vaccination par son médecin, son pharmacien, sa sage-femme, et le mettre à jour si nécessaire, en fonction du calendrier des vaccinations en vigueur. Le programme d'action propose d'ailleurs un certains nombre de rendez-vous sur le terrain :
L’article 49 de la loi n° 2017-1836 du 30 décembre 2017 dispose que « les vaccinations suivantes sont obligatoires, sauf contre-indication médicale reconnue, dans des conditions d’âge déterminées par décret en Conseil d’État, pris après avis de la Haute Autorité de santé :
1 - Antidiphtérique
2 - Antitétanique
3 - Antipoliomyélitique
4 - Contre la coqueluche
5 - Contre les infections invasives à
Haemophilus influenzae de type b
6 - Contre le virus de l’hépatite B
7 - Contre les infections invasives à
pneumocoque
8 - Contre le méningocoque de sérogroupe C
9 - Contre la rougeole
10 - Contre les oreillons
11 - Contre la rubéole »
Depuis le 1er janvier 2018, huit vaccinations, qui étaient recommandées dans le calendrier vaccinal du nourrisson, sont devenues obligatoires en plus des trois qui l'étaient déjà, en France, depuis plus de cinquante ans.
Plus de sept enfants sur dix recevaient déjà l’ensemble de ces vaccinations inscrites au calendrier des vaccinations.
L'accent est donc porté sur les enfants nés à partir du 1er janvier 2018. Les vaccinations obligatoires réalisées aux âges précisés dans le calendrier vaccinal publié par le ministère de la Santé, seront exigées pour l’entrée ou le maintien dans toute école, garderie, colonie de vacances ou autre collectivité d’enfants. La preuve de leur réalisation sera exigée pour l’admission ou le maintien en collectivités à compter du 1er Juin 2018.
Toutefois, il faut préciser que pour les enfants nés avant le 1er janvier 2018, seules les vaccinations contre la diphtérie,
le tétanos et la poliomyélite sont exigées pour leur entrée en collectivité; même si, les autorités sanitaires rappellent que toutes les autres vaccinations du calendrier vaccinal sont indispensables pour protéger ces enfants des maladies infectieuses évitables par la vaccination.
De fait, les professionnels de santé vaccinateurs doivent informer les parents du caractère obligatoire des vaccinations qu’ils effectuent et s’assurer de la traçabilité de ces vaccins dans le carnet de santé de l’enfant. Ce carnet sera exigé pour vérifier que les vaccinations ont bien été réalisées.
La Semaine peut donc amener tout un chacun à penser à faire vérifier son carnet de santé ou son carnet de vaccination par son médecin, son pharmacien, sa sage-femme, et le mettre à jour si nécessaire, en fonction du calendrier des vaccinations en vigueur. Le programme d'action propose d'ailleurs un certains nombre de rendez-vous sur le terrain :
VOIR AUSSI :
L’article 49 de la loi n° 2017-1836 du 30 décembre 2017 dispose que « les vaccinations suivantes sont obligatoires, sauf contre-indication médicale reconnue, dans des conditions d’âge déterminées par décret en Conseil d’État, pris après avis de la Haute Autorité de santé :
1 - Antidiphtérique
2 - Antitétanique
3 - Antipoliomyélitique
4 - Contre la coqueluche
5 - Contre les infections invasives à
Haemophilus influenzae de type b
6 - Contre le virus de l’hépatite B
7 - Contre les infections invasives à
pneumocoque
8 - Contre le méningocoque de sérogroupe C
9 - Contre la rougeole
10 - Contre les oreillons
11 - Contre la rubéole »