C'est en tout cas l’objet du nouveau procès qui s'est tenu cet après-midi au tribunal de grande instance de Pointe-à-Pître. Les plaignants, attaquent l’Etat, en estimant que la loi Taubira ne doit pas avoir une portée uniquement mémorielle.
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Durant tout l'après-midi, le tribunal de grande instance de Pointe à Pitre a examiné la demande d’assignation de l’Etat par le comité international des peuples noirs, le mouvement pour les réparations et quelques citoyens. Ils veulent aussi que soit nommé un collège d’experts qui sera chargé d’évaluer le montant au regard des conséquences économiques, sociales, sociétales et psychologique de cette tragédie historique. Derrière cette demande il s'agit de savoir si la loi Taubira reconnaissant l’esclavage et la traite comme crime contre l’humanité, peut conduire à des réparations pour les descendants d’esclaves.
Les plaignants demandaient donc réparation pour les crimes de l’esclavage. C’est la troisième procédure de la sorte entamée aux Antilles, et pour l’heure, aucune n’a abouti.
Pour l’avocat de l’Etat, s’il y a une réalité historique qui ne peut être remise en question, juridiquement pour lui, les faits sont prescrits. C’est l’argument qu’il a développé
La décision du Tribunal sera connue le 7 juillet prochain
Les plaignants demandaient donc réparation pour les crimes de l’esclavage. C’est la troisième procédure de la sorte entamée aux Antilles, et pour l’heure, aucune n’a abouti.
Pour l’avocat de l’Etat, s’il y a une réalité historique qui ne peut être remise en question, juridiquement pour lui, les faits sont prescrits. C’est l’argument qu’il a développé
La décision du Tribunal sera connue le 7 juillet prochain